L'Union internationale des Chemins de Fer (UIC), basée à Paris, a salué l'événement extrêmement important" du lancement jeudi des travaux de construction de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, comme "le premier maillon du développement d'un réseau vers le sud". Cette ligne constitue "le point de départ pour le développement des trains à grande vitesse sur le continent africain, en s'appuyant sur la réussite des projets à grande vitesse au Japon et ailleurs en Asie, en Europe, en Russie, aux Etats-Unis et plus récemment au Moyen-Orient, avec une ligne à grande vitesse en Turquie", indique l'UIC, dans un communiqué. M. Jean-Pierre Loubinoux, Directeur Général de l'UIC, cité dans le communiqué, a salué un "événement extrêmement important", précisant que "cette connexion ne sera pas seulement la première ligne à grande vitesse sur le continent africain, mais aussi le premier maillon du développement d'un réseau vers le sud". "La grande vitesse ferroviaire en conjonction avec un réseau conventionnel bien développé favorisera une relance économique, commerciale et sociale du Maroc". L'Office national des Chemins de fer (marocain) "est déjà l'un des membres les plus actifs de notre association (UIC), en prenant part à un certain nombre de projets dans les domaines des infrastructures, la sûreté et en particulier la sécurité, avec la UIC Worldwide Security Platform que préside M. Moha Khaddour, de l'ONCF", souligne M. Loubinoux. Avec ses 197 membres répartis sur les cinq continents, l'UIC regroupe les sociétés de Chemin de fer intégrées, les gestionnaires d'infrastructures ferroviaires, les opérateurs de transport ferroviaire et intermodal, et les prestataires de services (restauration, voitures-lits, transports publics, transports maritimes). Elle a pour mission de promouvoir le transport ferroviaire à l'échelle mondiale et de relever les défis de la mobilité et du développement durable. Elle oeuvre notamment à faciliter les échanges de bonnes pratiques entre les membres (benchmarking), soutenir les membres dans leurs efforts de développement de nouvelles activités ou de nouveaux champs d'activités, de proposer de nouvelles pistes d'amélioration des performances techniques et environnementales, et de promouvoir l'interopérabilité en créant de nouveaux standards mondiaux pour les Chemins de fer.