Les moyens de se conformer au code mondial antidopage et l'adoption des statuts ont été les plus importants points à l'ordre du jour de la 5è réunion ordinaire du conseil de l'Organisation régionale antidopage (ORAD) de l'Afrique-Zone I (Afrique du nord), tenue les 23 et 24 août à Rabat. La mise en place de plans d'action, axés essentiellement sur la formation, le renforcement des contrôles et le développement de la recherche, a également marqué les travaux de cette réunion, organisée par la commission nationale de prévention et de lutte contre le dopage, sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des Sports et du comité national olympique marocain. Les participants à cette réunion, qui s'est déroulée en présence des représentants du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie et en l'absence du représentant de la Libye, ont également plaidé pour la multiplication des contrôles effectués hors compétitions. "La réunion a été une occasion pour passer en revue les différents moyens de développer les actions de lutte contre le dopage dans la Zone I, en prévision de la prochaine réunion du comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA), prévue en novembre prochain à Montréal", a déclaré à la MAP la présidente de l'ORAD Zone I, la Tunisienne Zakia Barteji. De son côté, le représentant du Maroc auprès de l'organisation, Abdelhamid Khadri a mis l'accent sur la nécessité d'inclure un module antidopage dans le cursus de formation des entraîneurs, afin qu'ils puissent bénéficier d'une bonne connaissance en la matière. M. Khadri, qui est également secrétaire général de l'association marocaine de médecine du sport, a annoncé, à cette occasion, la prochaine mise en place au Maroc du système d'administration et de gestion antidopage (ADAMS), un instrument de gestion en ligne qui simplifie l'administration des opérations antidopage des partenaires et des sportifs au quotidien. Les participants à cette rencontre régionale d'envergure ont, par ailleurs, évoqué la suspension par l'AMA de l'accréditation pour six mois (à partir de mai 2011) du laboratoire tunisien antidopage à cause de la non-conformité avec certains critères inclus dans le cahier des charges international, le financement des activités antidopage et la promotion des instruments de la lutte antidopage (sensibilisation, formation, contrôle et recherche). Ils ont également approuvé le procès verbal de la précédente réunion, tenue les 25 et 26 mai 2010 à Tripoli. L'ORAD, qui siège à Tunis, est une structure autonome chargée de cordonner l'action des organisations nationales antidopage des pays membres en matière d'antidopage.