Le Conseil de la ville de Casablanca n'a pas pu tenir vendredi sa session ordinaire de juillet et ce, à défaut du quorum réglementaire, et a décidé son report sine die. Réagissant à cette situation de blocage, des élus de l'opposition ont sollicité l'intervention du ministère de l'Intérieur pour appliquer l'article 25 de la charte communale qui porte sur la dissolution du conseil. Dans des déclarations à la presse, ils ont aussi exigé un audit pour vérifier les comptes du conseil, indiquant que les membres du conseil n'ont reçu aucun document ou fiche technique sur les projets réalisés et que les commissions permanentes de suivi de la mise en oeuvre des projets n'ont jamais tenu de réunion de travail. L'ordre du jour de cette session présidée par le vice-président du conseil de la ville, Ahmed Brija, comportait 22 points se rapportant à la présentation et à l'approbation de certains projets structurants de la ville.