Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué mercredi que le domaine cinématographique a connu ces dernières années l'actualisation d'un nombre de textes législatifs et réglementaires afin de suivre le rythme de l'évolution du secteur, que ce soit sur le plan de la production, de l'exploitation et la distribution ou au niveau des nouvelles technologies. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la mise à niveau du secteur cinématographique, M. Naciri a souligné que la loi N° 20-99 de 2001, modifiée e 2002, et relative à l'organisation de l'industrie cinématographique, a évoqué la possibilité de réorganiser tous les métiers liés au secteur du cinéma et de l'audio-visuel, notamment les autorisations d'exerce des métiers de production, de distribution, d'exploitation et de tournage, ainsi que les cartes professionnelles, en plus des sanctions à appliquer en cas de non-respect des dispositions de cette loi. Il a également indiqué que le décret modifié et complété du 30 décembre 1987 et portant instauration au profit du Centre cinématographique marocain (CCM), d'une taxe sur les projections cinématographiques, a permis de réduire d'environ 50 pc les taxes imposées aux salles de cinéma et d'exonérer les nouvelles salles pendant 10 ans et celles en rénovation pendant 5 ans. Ces mesures ont contribué à la rénovation de 40 salles de cinéma ainsi qu'à la création de nouvelles salles comme les complexes " Mégarama " de Casablanca et Marrakech, a-t-il souligné. De même, la loi N° 85-30, relative à la dispense du matériel et services utilisés par les sociétés étrangères en tournage au Maroc de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), vise à encourager ces dernières à investir dans le domaine cinématographique au Maroc. D'autre part, le ministre a rappelé le contrat-programme signé en partenariat entre le ministère de communication et le CCM, portant sur le développement de la production cinématographique nationale, la création de complexes cinématographiques, l'encouragement des tournages de productions étrangères au Maroc et la qualification des ressources humaines exerçant dans ce domaine ainsi que la lutte contre le piratage. Le ministre a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue d'attirer davantage d'investissement étrangers