Le Comité de pilotage du projet "Vigilance et gestion intégrée du risque climatique en Afrique" (ViGIRisC) a tenu, mardi à Addis-Abeba, sa 3ème réunion consacrée à l'examen du rapport d'activité et l'état d'exécution du budget 2010. Lors de cette réunion, tenue sous la présidence de M. Mustapha Geanah, président du Conseil d'Administration du Centre Africain des Applications Météorologiques pour le Développement (ACMAD), il a été procédé également à l'examen et à l'adoption du plan d'action et du budget pour l'exercice financier 2011. M. Geanah, qui fait également fonction du Secrétaire général du Département de l'eau au Secrétariat d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement, a été accompagné lors de cette réunion par de MM. Abdalah Mokssit et Abdallah Nassif respectivement, Directeur de la Météorologie Nationale (DMN) et Directeur adjoint à la même Direction. Lancé en mars 2009, le projet VigiRisC, "Systèmes de Vigilance face au Changement Climatique en Afrique", d'un montant total de 4 millions d'euros et d'une durée de 3 ans, a pour objectifs le développement et la mise au point de produits et services de vigilance face aux risques climatiques. Il est cofinancé pour moitié par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM) et pour l'autre moitié par un certain nombre d'institutions internationales, notamment l'Organisation Météorologique Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pourl'Afrique (CEA), l'Agence Française de Développement (AFD), MétéoFrance, et le Centre Africain des Applications Météorologiques pour le Développement (ACMAD). Ce projet s'inscrit dans les objectifs du "Programme d'information climatique pour le développement en Afrique" (ClimDev Afrique) initié par la CEA, la Commission de l'Union Africaine (CUA) et la BAD, et dans les conclusions du quatrième rapport du GIEC (2007-Groupe II Adaptation) qui met l'accent sur les effets futurs du changement climatique en Afrique. Le changement climatique se traduisant d'abord par un accroissement de la variabilité climatique, le développement de systèmes de vigilance peut contribuer à répondre aux préoccupations immédiates des décideurs et à participer à l'effort d'adaptation dans les secteurs sensibles au climat. L'objectif global du projet est l'adaptation des pays africains face à l'accroissement de la variabilité climatique.