La Banque mondiale a accordé un don de 4,59 millions de dollars pour améliorer la gestion des ressources hydriques et la gestion agricole dans des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), dont le Maroc. "Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, le 9 juin, un don de 4,59 millions de dollars pour améliorer la gestion des ressources hydriques et la gestion agricole, au plan national et régional, en Jordanie, en Tunisie, au Maroc et au Liban ainsi qu'au niveau du Conseil arabe de l'eau", indique l'institution financière internationale dans un communiqué. Le don financera le matériel, les logiciels et l'assistance technique nécessaires à l'application de différents outils d'aide à la décision, consistant en instruments de télédétection et d'observation de la Terre, pour appuyer la gestion des ressources hydriques et la gestion agricole, précise-t-on. Ces outils renforceront, d'après la même source, la capacité des pays participants à surveiller les problèmes locaux et régionaux touchant la collectivité tels que les incendies, les sécheresses, les inondations, la disponibilité d'eau douce, l'évapotranspiration et le rendement des cultures. Ils amélioreront aussi "notablement leur aptitude à étudier l'incidence des changements climatiques sur les ressources hydriques à partir de scénarios climatiques très divers". La pénurie d'eau douce dans la plupart des pays de la région MENA est "un problème de plus en plus sensible qui a des retombées substantielles" sur l'agriculture, l'environnement, et l'approvisionnement durable en eau de populations toujours plus urbaines et en pleine essor, estime la Banque mondiale. Selon la même source, ce projet est le premier engagé dans le cadre de la récente Initiative en faveur du monde arabe, un partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec les pays arabes qui a pour objectif "d'encourager une coopération et une collaboration efficaces à l'appui de l'intégration économique et du partage des connaissances".