Le Conseil national de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara a critiqué le caractère sélectif et superficiel du dernier rapport de Human Rights Watch (HRW) sur la situation des droits de l'Homme au Maroc. Dans un communiqué de son secrétariat, publié samedi, le Conseil indique avoir constaté un manque en données scientifiques et objectives dans le rapport de HWR, en particulier la courte période que l'organisation avait passée dans les camps de Tindouf, en comparaison avec celle passée au Maroc, outre le fait qu'elle s'est basée dans l'élaboration de son rapport sur des déclarations de parties hostiles à la cause nationale. Tout en réitérant sa condamnation du caractère sélectif et superficiel de ce rapport, le secrétariat du Conseil a relevé que le rapport en question a "omis d'évoquer l'ouverture en matière de liberté d'expression au Maroc", tout en faisant la propagande des positions hostiles à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et en entretenant l'amalgame entre le jugement d'individus dans des des affaires pénales et la situation des droits de l'Homme. Le secrétariat du conseil affirme que ce rapport manque d'objectivité scientifique et ne réunit pas les conditions requises pour la réalisation des enquêtes sur le terrain.