Deux conventions portant réalisation de projets de conception, d'aménagement et de gestion des jardins botaniques et espaces verts dans la région Marrakech-Tensift-Al Haouz ont été signées jeudi, dans la cité ocre. Le premier Mémorandum d'entente, paraphé par la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, la Fondation de culture islamique (FUNCI, Espagne) et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), tend à sceller un cadre de partenariat dans les domaines de la conception, de l'aménagement et de la gestion des jardins botaniques et des espaces verts. En vertu de ce Mémorandum, les parties signataires s'engagent à oeuvrer conjointement pour la concrétisation de ce partenariat à travers des programmes finalisés et des plans d'actions ciblés. Cet accord porte sur le développement de projets et d'activités permettant d'atteindre les objectifs communs du Programme Med-O-Med, la création d'un réseau de jardins botaniques au Maroc, le renforcement des capacités techniques et managériales du personnel chargé des jardins botaniques, la promotion du développement durable et la conservation du patrimoine culturel et naturel. Signée par la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, la commune urbaine Mechouar-Kasbah (CUMK), la FUNCI et l'INRA, la deuxième convention porte, quant à elle, sur la réhabilitation et l'aménagement des Jardins de l'Agdal. Ladite Convention a pour vocation de définir les modalités et les conditions de réalisation du projet de réhabilitation et d'aménagement de ces Jardins. Ce projet comporte, dans sa première phase, la réalisation d'une étude scientifique et historique préliminaire des lieux, la conception d'un projet d'aménagement et de réhabilitation paysagiste et botanique ainsi que la conception d'un projet de gestion touristique et économique durable du site. S'exprimant lors de cette cérémonie, le président du Conseil de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, M. Hamid Narjisse, a souligné que les Jardins de l'Agdal sont parmi les plus anciens jardins arabo-musulmans et proposent une multitude de variétés de plantes. La concrétisation des objectifs de ladite Convention est à même de contribuer au renforcement de l'attractivité touristique de la ville eu égard au rôle de premier plan que jouent les jardins dans ce domaine, a-t-il dit. Pour sa part, le président de la FUNCI, M. Cherif Abderrahmane Jah, a relevé que les Jardins de l'Agdal constituent un héritage historique de l'humanité et formé le voeu de voir aboutir ce projet destiné à la valorisation de ce patrimoine naturel. Le directeur de L'INRA, M. Mohamed Bedraoui, a souligné, quant à lui, l'importance capitale des jardins dans le domaine scientifique, faisant observer que les Jardins de l'Agdal recèlent un riche patrimoine culturel et scientifique de par leur biodiversité qu'il faudrait absolument réhabiliter et faire connaître. De son côté, le président de la CUMK, M. Mohamed Fouad Al-Houri, a fait remarquer que les Jardins de l'Agdal, qui remontent à la dynastie almohade et qui s'étendent sur environ 500 ha, disposent d'un système d'irrigation traditionnel et de plusieurs monuments historiques.