L'ambassadeur de Grèce au Maroc, M. Panayotis Stournaras, a réitéré, vendredi à Rabat, le soutien de son pays à une solution politique, négociée et mutuellement acceptable de la question du Sahara. S'exprimant lors d'un entretien avec le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, le diplomate grec a salué les efforts du Royaume en matière de développement et les progrès réalisés dans différents domaines durant les dernières années, relevant que la stabilité dans la région est une question d'intérêt commun. Un communiqué de la Chambre indique que M. Stournaras s'est également félicité du niveau de la coopération entre les deux pays, soulignant que la Grèce accorde un intérêt particulier au développement de cette coopération, eu égard à la position stratégique du Royaume. La Grèce oeuvre au sein de l'Union européenne à promouvoir la stabilité et le développement économique dans la région, a-t-il encore affirmé. Pour sa part, M. Biadillah a mis l'accent sur la pertinence de la proposition marocaine d'autonomie, en tant que règlement politique du conflit artificiel de la question du Sahara marocain et qui est de nature à instaurer la paix et la stabilité dans la région. Il a souligné, à cet égard, la responsabilité de l'Algérie qui complique la situation et influence négativement la décision du polisario, ajoutant que cette solution est de nature à clore définitivement ce dossier et permettre aux habitants des camps de Tindouf de regagner leur patrie et participer à l'édification du Maroc de demain. M. Biadillah, qui s'est félicité de la qualité des relations bilatérales, a mis en exergue les principales mutations que connaît le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, relevant que le Royaume a pu réaliser plusieurs acquis aussi bien en matière des droits de l'Homme à travers notamment la réconciliation avec le passé, qu'en matière de renforcement de l'identité culturelle et la réhabilitation de la langue amazighe, grâce aux différentes initiatives lancées par le Souverain. Cette entrevue a été l'occasion pour les deux parties d'échanger leurs vues sur les relations bilatérales et les questions d'intérêt commun, ajoute la même source.