M. Mohamed Essabbar, secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a exposé, mardi devant la 17ème session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, la position du CNDH sur la question de la migration. M. Essabbar, qui intervenait en plénière lors du débat interactif avec le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme des migrants, a présenté les axes consacrés à cette question dans le Plan d'Action National en matière de Démocratie et des Droits de l'Homme au Maroc (PANDDH). Il a particulièrement signalé que parmi les objectifs de ce Plan figure la garantie des droits fondamentaux des migrants à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, l'intégration de la dimension de la migration dans les politiques publiques, la promotion de la culture de l'accueil aux niveaux des valeurs, des comportements, la préservation des acquis liés à la migration, ainsi que le renforcement des liens culturels, cultuels et linguistiques dans leur pluralité et leur diversité entre les communautés marocaines et leur pays d'origine. Dans le cadre du dialogue euro-arabe des INDH auquel le CNDH a adhéré aux côtés d'autres institutions similaires dans les régions arabe et européenne depuis 2007, a ajouté M. Essabbar, le Conseil a préparé une étude montrant que les INDH faisant partie de ce dialogue ont déployé des efforts pour promouvoir et protéger les droits des migrants dans les domaines juridique, judiciaire, administratif, éducatif et culturel et faire face aux violations des droits des travailleurs. Dans une déclaration à MAP-Genève, le secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme a indiqué avoir eu, en marge de sa participation aux travaux du CDH, des rencontres avec les responsables de plusieurs institutions nationales des droits de l'homme et d'ONG au cours desquelles il leur a fait connaître le CNDH et exposé les évolutions que connait le Maroc en matière des droits de l'homme. Il a notamment indiqué avoir informé ses interlocuteurs de l'adoption dernièrement par le gouvernement de deux protocoles facultatifs relatifs à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cette adoption, a-t-il dit, a suscité une grande satisfaction de la part des délégations rencontrées.