Le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) a renouvelé sa confiance à Mohammed Moussaoui, actuel président du Conseil français du culte musulman (CFCM), en l'investissant candidat du rassemblement pour un nouveau mandat à la tête de l'instance la plus représentative des musulmans de France. Le RMF, réuni en Conseil d'Administration ce week-end à Paris, a "décidé à l'unanimité l'investiture de M. Mohammed Moussaoui en tant que candidat du rassemblement pour la présidence du CFCM, lors des prochaines élections qui auront lieu au mois de juin 2011", précise un communiqué de cette instance. Le RMF se dit satisfait du bilan "honorable" du CFCM pour le mandat qui s'achève, "au cours duquel de nombreux dossiers liés au culte musulman ont réalisé des avancées significatives". Il cite, entre autres, l'augmentation de la construction des lieux de culte en France, "grâce aux relations de confiance qui se sont installées avec les Mairies", l'élaboration d'une "charte Halal" pour la clarification des exigences nécessaires pour la certification Halal, et l'accroissement de la mise en place des carrés musulmans dans les cimetières. Le RMF met en avant également la mise en place d'un suivi des "actes anti-musulmans", au niveau national avec le CFCM et au niveau régional avec les CRCM (conseils régionaux du culte musulman en France), dans le cadre d'une convention signée avec le ministère français de l'Intérieur en juin 2010, outre le développement du dialogue et de la concertation avec l'ensemble des religions de France, à travers notamment la mise en place du Conseil des Responsables de Cultes en France (CRCF). "Conscient du travail qui reste à accomplir au sein du CFCM", le RMF réaffirme "sa volonté de poursuivre les chantiers qui ont été entamés, avec l'ensemble des composantes du CFCM, et dans le dialogue avec les Pouvoirs Publics". "Pour cela, le RMF renouvelle sa totale confiance à M. Mohammed Moussaoui, en tant que Président du CFCM, pour mener à bien les projets à venir et relever les défis pour la défense de l'intérêt et de la dignité du culte musulman en France", conclut le communiqué.