Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a affirmé n'avoir relevé, durant la visite, mercredi, des différents bâtiments du siège de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) à Temara, aucun indice laissant supposer que ce lieu est réservé à une quelconque détention illégale. Le président et le secrétaire général du Conseil ont effectué une visite d'environ trois heures, au siège de la DGST, au cours de laquelle ils se sont "enquis de la fonction et des composantes de ce service" et n'a été relevé durant cette visite "aucun indice laissant supposer que ce lieu est réservé à une quelconque détention illégale", indique un communiqué du CNDH. "Cette visite confirme l'engagement du CNDH à Âœuvrer pour la protection des droits de l'Homme indivisibles", ajoute la même source, réitérant la détermination du Conseil "à poursuivre son travail en vue de consacrer le plein respect des normes juridiques conformément aux conventions internationales des droits de l'Homme, en particulier en matière de politique pénale et de sécurité" Le CNDH exprime également son "attachement à aborder, en coordination avec les pouvoirs publics et ses partenaires, toutes les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l'Homme et des libertés, ainsi que son engagement ferme pour la mise en Âœuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation en matière de gouvernance sécuritaire et pour la ratification des conventions pertinentes". Conformément aux prérogatives stipulées dans le Dahir portant création du CNDH, le Conseil, rappelle le communiqué, avait rendu publique, le 27 avril dernier, par la voix de son président et de son secrétaire général, sa demande d'effectuer une visite au siège de la DGST. L'article 11 du Dahir stipule que le Conseil "sous réserve des missions dévolues aux autorités publiques compétentes, effectue, dans le cadre de ses missions en matière de protection des droits de l'Homme, des visites aux lieux de détention et aux établissements pénitentiaires et surveille la situation des détenus et le traitement qui leur est réservé, ainsi que les centres de protection de l'enfance et de la réinsertion, les établissements hospitaliers spécialisés dans le traitement des maladies mentales et psychiques et aux lieux de rétention des étrangers en situation irrégulière", explique le communiqué.