Le secrétaire général de la Confédération Générale Italienne du Travail (CGIL) pour la zone d'Empolese Valdelsa (Toscane-centre), Mario Batistini, a salué les réformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi Mohammed VI dans Son discours du 9 mars. Ces ambitieuses réformes positionnent désormais le Maroc en pays porteur d'espoirs pour toute la région méditerranéenne, a souligné M. Batistini lors d'un débat sur "Les réformes démocratiques au Maroc et la révision de la Constitution". Cette rencontre, organisée jeudi soir par la Fédération africaine de Toscane (FAT), en collaboration avec des associations de la communauté marocaine en Italie et la CGIL, a été l'occasion d'un échange fructueux et ouvert entre les participants sur divers aspects ayant trait aux chantiers lancés par le Maroc dans les domaines politique, économique et social. M. Batistini, dont le syndicat est considéré comme l'un des plus importants d'Italie avec plus de 5 millions d'adhérents, a noté que sur plusieurs points, les réformes annoncées par SM le Roi sont en avance en comparaison avec ce qui a cours dans plusieurs pays démocratiques, citant notamment la solidarité et la coopération entre les régions. Le responsable syndical a, dans ce cadre, émis le souhait que les médias italiens s'intéressent davantage à l'évolution que connait le Maroc en en soulignant les traits positifs. Pour sa part, le président de la FAT, M'bay Diop, a mis en exergue le caractère avant-gardiste et profond de ces réformes qui, a-t-il dit, jettent les bases fondamentales pour l'édification d'un Maroc démocratique, uni, solidaire et fort. Le Royaume constitue un exemple à suivre par les autres pays du Maghreb en particulier et d'Afrique en général, a-t-il insisté. Lors de cette rencontre, le président du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie, Yassine Belkacem, a fait un exposé détaillé sur les réformes en préparation au Maroc ainsi que sur celles stratégiques déjà lancées par le Royaume depuis plus de dix ans. D'autres représentants associatifs, dont M. M'hamed Sellak, de l'association Oued Eddahab, ont mis l'accent sur les différentes révisions constitutionnelles initiées au Maroc et leur impact sur la bonne gouvernance.