Le discours royal du 9 mars a largement répondu aux aspirations du peuple marocain, ont affirmé les intervenants à l'émission "Question et Opinions", diffusée mardi soir sur la chaîne "Al Oula". Lors de cette émission télévisée, les intervenants ont souligné que les réformes annoncées par SM le Roi Mohammed VI visent à consolider l'Etat de droit et constituent les principaux fondements pour l'édification d'un Maroc moderne et démocratique. Ils ont aussi mis l'accent sur la nécessité de la contribution de toutes les composantes de la société marocaine aux réformes annoncées par le Souverain. A cet égard, Mme Hakima El Haiti, membre du bureau politique du parti du Mouvement populaire (MP), a qualifié le discours royal de "progressiste", ajoutant que le projet de la réforme constitutionnelle est une opportunité pour le peuple marocain afin d'édifier un nouveau Maroc". Selon Mme El Haiti, la régionalisation est l'un des sept piliers les plus importants de ce projet de réforme à la faveur d'un développement intégré et durable, soulignant la nécessité de la mobilisation de tous les partis politiques pour enrichir ce grand chantier réformateur. Pour sa part, M. Mohamed Hanine, professeur de droit public à l'université Mohammed V à Rabat, a fait savoir que la réforme constitutionnelle annoncée par SM le Roi est en rupture avec les expériences constitutionnelles précédentes. Après avoir évoqué la mission et la composition de la Commission consultative de la révision de la constitution, le professeur a estimé que la constitutionnalisation de la régionalisation est de nature à consolider la bonne gouvernance au Maroc, sans toutefois oublier la participation de la femme dans la gestion de la chose locale. De son côté, le professeur Mohamed Amrani Boukhoubza a souligné l'importance des réformes annoncées par SM le Roi, notant qu'il s'agit là d'une "nouvelle génération" de réformes. Quant à M. Abdelouahab Bekkali, secrétaire national du mouvement de la jeunesse démocratique, il s'est félicité du discours royal qui a lancé le débat constitutionnel, alors que Ghizlane Benameur, du mouvement du 20 février, a mis en exergue les revendications sociales et politiques exprimées par le mouvement, estimant que le Maroc a besoin de réformes politiques dans la conjoncture actuelle plus que jamais.