La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH) a "pris acte des importantes réformes constitutionnelles" annoncées dans le discours royal du 19 mars tendant à instaurer "une monarchie constitutionnelle" et se félicite de la mise en place de la commission chargée de la révision de la constitution. Dans un communiqué rendu public, jeudi à Paris, la FIDH rappelle que la réforme institutionnelle, "tant attendue au Maroc, était l'une des recommandations centrales" de l'Instance équité et Réconciliation (IER), et constitue "l'une des bases de l'édification d'un Etat de droit fondé sur le respect des droits de l'Homme consacrés par les instruments internationaux ratifiés par le Maroc". Pour la FIDH, la révision de la constitution marocaine "devra impérativement prendre en compte" l'ensemble des recommandations de l'IER, notamment + à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'IER, ainsi que des engagements internationaux du Maroc+, tel qu' annoncé par le souverain dans le discours du 9 mars. A cet égard, la FIDH "se félicite" de la mise en place d'une commission chargée de réviser la constitution, qui devra remettre ses conclusions en juin prochain. L'organisation, basée à Paris estime, par ailleurs, que l'annonce faite par SM le Roi "de consolider les fondements d'une régionalisation, avec en tête les provinces du Sahara" devra également être "prise en compte et constituer une étape préliminaire pour mettre fin au conflit qui déchire la région depuis des années".