Le gouvernement du Chili a exprimé son rejet à la motion de reconnaissance de la pseudo "rasd", votée par la Chambre des députés, à l'initiative d'un groupe de parlementaires pro-séparatistes. Dans une lettre adressée à la Chambre des députés, le ministre chilien des Relations extérieures, M. Alfredo Moreno Charme, a précisé que "selon le droit international, la reconnaissance d'un Etat quelconque est tributaire de la condition de réunir les éléments constitutifs de l'entité étatique, tels que le contrôle effectif sur un territoire et sa population, ainsi que l'existence d'un gouvernement propre et indépendant. Lesquelles conditions demeurent absentes pour le cas de la rasd". Le ministre a ajouté dans sa lettre que "pour ces mêmes raisons, la rasd ne fait pas partie de l'ONU et que d'autant plus que cette organisation internationale considère le Sahara occidental en processus de décolonisation, il est inopportun d'accéder à sa reconnaissance formelle".