Le nouveau Code de la route est un véritable outil d'organisation de la circulation qui répond aux aspirations de la société marocaine à la sécurité routière, a indiqué, vendredi à Casablanca, le ministre de la Justice, Mohamed Taïb Naciri. Dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre organisée par la commission culturelle et scientifique de la Cour d'Appel de Casablanca sous le thème "Le Code de la route entre la théorie et contraintes d'application", le ministre a souligné l'importance de la tenue d'une telle rencontre qui vise à vulgariser les dispositions de la nouvelle législation auprès des professionnels et des usagers de la route, notant que son département a pris une série de mesures pour accompagner la mise en oeuvre de ce Code. M. Naciri a cité à cet égard la mise en place d'une cellule de suivi de la mise en oeuvre du code de la route et l'élaboration par son département d'un guide des contraventions et de brochures expliquant les nouveautés de ce texte, outre l'organisation de sessions de formation au profit du personnel chargé de constater les contraventions. Le ministre a noté que la cellule de suivi mise en place au niveau du département de la Justice a décelé plusieurs difficultés pratiques suite à l'entrée en vigueur du nouveau code de la route, ajoutant que cette rencontre constitue l'occasion pour proposer des recommandations et des solutions aux problèmes qui entravent la bonne application de la nouvelle législation. Et de souligner que les recommandations qui seront issues de cette réunion devraient servir de référence et de base lors de l'élaboration de solutions juridiques aux différentes problématiques soulevées à cet égard. M. Naciri a tenu également à inviter les représentants de l'autorité judiciaire à veiller à une meilleure application du nouveau code de la route et au respect strict de l'esprit de ses dispositions. Pour sa part, le premier président du conseil supérieur de la magistrature, Mustapha Faris, a souligné l'importance de cette rencontre qui constitue l'occasion idoine pour débattre des contraintes liées à la mise en Âœuvre du nouveau code la route. La tenue de cette rencontre, a-t-il dit, s'inscrit dans le sillage des réformes de l'appareil judiciaire qui accorde une grande importance à la formation continue des magistrats de façon à leur permettre de s'inscrire activement dans le processus de la réforme globale annoncée par SM le Roi Mohammed VI. L'organisation de telles rencontres est à même de contribuer de façon constructive à la réalisation des objectifs de la justice de proximité et de conforter le dialogue entre les instances de la justice et les justiciables, a-t-il poursuivi. M. Faris a également mis en avant le rôle que revêt l'élément humain dans la mise en œuvre des dispositions du code de la route et l'accompagnement du chantier des reformes engagées dans le Royaume. Pour Abdellah Alaoui Belghiti, procureur général du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca, cette rencontre constitue un nouveau jalon sur la voie des réformes initiées au Maroc pour la refonte globale de l'appareil judicaire conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI. Il rappelé à cet égard le discours prononcé par le Souverain à l'occasion de la Révolution du Roi et du Peuple dans lequel SM le Roi Mohammed VI a tracé les grandes lignes de la réforme de l'appareil judiciaire afin qu'il soit au service du citoyen.