En dix ans d'existence, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) s'est imposé comme un outil de promotion du cinéma marocain, écrit l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ dans sa dernière livraison. Le FIFM, dont la dixième édition se tiendra du 03 au 11 décembre, est "avant tout une vitrine et un outil de promotion du septième art du Maroc", au grand bonheur des cinéastes marocains qui en voient "un lieu incontournable" pour rencontrer de grands noms du cinéma au niveau mondial, voire de trouver des producteurs, souligne la publication. Sous le titre "La guerre des étoiles", +Jeune Afrique+ relève que le Maroc continue de se battre pour "attirer toujours plus de stars et offrir une sélection de films en lice pour l'Etoile d'or dignes des plus grands festivals", conformément à son ambition d'imposer le FIFM parmi les grands rendez-vous internationaux dédiés au 7ème art. La publication met l'accent à cet égard sur la qualité des invités de cette édition et son jury, présidé par l'acteur américain John Malkovich, pour la compétition officielle, et la comédienne américaine Sigourney Weaver pour le concours des courts-métrage. "L'objectif numéro un de Marrakech, c'est de servir le Maroc, terre de cinéma", a expliqué au magazine M. Noureddine Saïl, vice-président délégué de la fondation du festival et directeur général du Centre Cinématographique Marocain (CCM). Il a souligné que le Maroc a su développer "une véritable industrie cinématographique nationale, en pleine expansion, qui abrite quantité de tournages étrangers apportant des devises, et utilisant régulièrement des professionnels marocains dans ses paysages comme dans ses studios". "A cet égard, la réussite est déjà incontestables et va se poursuivre", a-t-il assuré. Quinze long-métrages, représentant diverses nationalités, ont été choisis pour la 10ème édition du Festival International du Film de Marrakech qui rend hommage cette année au cinéma français.