L'enquête menée par l'Organisation internationale de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), démontre "clairement" la volonté du Polisario d'"asphyxier" le processus de négociations politiques en cours sur la question du Sahara et de "torpiller l'élan positif" créé par l'initiative marocaine d'autonomie, indique le journal gabonais "L'Union". Cette enquête a "littéralement battu en brèche" les allégations de la presse algérienne et espagnole faisant état de "plusieurs décès" dans les rangs de la population civile, lors de l'intervention des forces de l'ordre marocaines contre les milices armées ayant pris en otage des populations voulant quitter le camp Gdeim Izik après la satisfaction de leurs revendications, souligne le journal dans un article sous le titre: "L'Ong HRW met à nu les nuisances des adversaires du Maroc". HRW a plutôt confirmé les chiffres présentés par le Maroc, relève la même source qui ajoute qu'il faut plutôt voir en l'intervention des forces de l'ordre, un "rôle de libérateur" des personnes âgées, des femmes et des enfants sous l'emprise d'un groupe d'individus aux antécédents judiciaires et recherchés dans des affaires de droit commun, aux côtés d'éléments pro-séparatistes. Ces derniers, explique l'auteur de l'article, ont mis en place une sorte d'organisation paramilitaire dans le but d'y renforcer le sentiment de terreur et, partant, empêcher la population du camp de quitter les lieux, particulièrement après que les habitants ont affiché leur appropriation des propositions et des solutions présentées par les autorités. L'ONG reconnaît d'ailleurs que l'intervention des autorités a été "moins violente que cela a été prétendu", et que les forces de l'ordre marocaines "ne portaient pas d'armes" au moment du démantèlement du campement. HRW a, par ailleurs, apporté un démenti sur un prétendu "état de siège" évoqué par certaines associations pro-polisario et qui aurait été imposé à Laâyoune. De même qu'elle a "tordu le cou" aux rumeurs véhiculées sur de virtuelles entraves à des enquêtes sur ces événements, soutient le quotidien gabonais. "L'Union" fait remarquer que ces nouvelles révélations de HRW, totalement opposées à celles distillées depuis plusieurs jours, démontrent, s'il en était besoin, les manoeuvres de diversion volontairement entretenues par les autres parties au conflit sur le Sahara. Ce d'autant plus que l'instrumentalisation des droits de l'Homme a toujours constitué, depuis 2007, leur outil stratégique pour torpiller l'élan positif créé par la proposition marocaine d'autonomie.