La superficie oléicole de la province de Taza sera portée de 62.400 ha actuellement à 83.135 ha durant la campagne agricole 2010-2011, indique un rapport de la Direction provinciale de l'agriculture (DPA) de Taza. Les densités moyennes de plantations adoptées varient de 100 plants par hectare en Bour et 200 plants/ha en irrigué, selon la même source qui souligne que pour le programme financé dans le cadre du Millénium Challenge Account (MCA), la densité moyenne adoptée est de 129 plants/ha. Actuellement, la province compte parmi les régions oléicoles les plus importantes du pays avec une superficie oléicole de l'ordre de 62.400 ha (1.500 ha en irrigué) représentant 30 pc de la surface agricole utile de la province (SAU) et 9 pc de la superficie oléicole nationale. La production annuelle en année normale atteint 80.000 tonnes, soit 8 pc de la production nationale, selon la même source. Cette production se répartit sur 20.000 T dans le cercle de Taza, 20.000 T dans le cercle d'Oued Amlil, 18.000 T dans le cercle de Taineste, 12.000 T dans le cercle d'Aknoul et 10.000 T dans le cercle de Tahla. Quelque 70 pc de cette production est destinée à la trituration, 20 pc à la transformation en conserve et 10 pc à l'autoconsommation. Le nombre d'unités de conservation des olives existantes au niveau des provinces de Taza et Guercif est de 9 unités dont 8 installées au niveau du cercle de Guercif avec une capacité totale de 23.175 T par an. Le patrimoine oléicole de la province de Taza est dominé à 95 pc par la variété Picholine Marocaine. Les autres variétés existantes sont essentiellement Ménara, Haouzia, Meslalla, et l'Arbequine. Le verger oléicole de la province de Taza est considéré comme jeune du fait que 4 pc du verger dépassent les 50 ans d'âge. Selon le rapport, les opportunités sont importantes pour la valorisation du patrimoine oléicole, son extension et sa transformation pour la création d'une forte valeur ajoutée. Cependant, le problème foncier, la dispersion et l'exigüité des parcelles, la dominance du mode de conduite traditionnel, la vétusté des unités de transformation et le manque d'intégration de la filière constituent des entraves à l'essor du secteur.