La deuxième édition de la Foire Internationale de l'Art de Casablanca (FIAC) aura lieu du 2 au 7 décembre prochain à l'Office des Foires et Expositions, annoncent les organisateurs. Tenue cette année sous le thème évocateur "pour un imaginaire commun", cette rencontre artistique se veut un espace ouvert où toutes les disciplines artistiques et toutes les cultures visuelles se rencontrent et se confrontent et ce, dans un seul dessein : promouvoir l'art contemporain en le rendant accessible à tous. L'occasion pour les artistes nationaux et internationaux exposants de faire découvrir leurs talents et leurs sensibilités artistiques dans différents domaines de l'art, notamment la peinture, la photographie, le design, la sculpture, l'art vidéo, la sérigraphie, la gravure ou encore la céramique. Le programme comprend, entre autres, des expositions d'Âœuvres d'art, une vente aux enchères, des ateliers d'initiation pour enfants ainsi que des rencontres-débat sur l'art dans tous ses états. Pour Moncef Andaloussi, commissaire de la Foire, "l'objectif de cette manifestation est de cultiver l'Âœil du public et de donner de la visibilité à un maximum d'artistes de qualité, dans différents styles et sur différents supports''. Elle offre l'occasion au public de bien apprécier une grande qualité et variété d'Âœuvres, souvent étonnantes dans leurs formes d'expression, soutient-il dans une déclaration à la MAP. La FIAC vise aussi, selon lui, à promouvoir l'art dans toute sa richesse et sa profondeur et affiche également l'ambition de s'inscrire dans la continuité de ce mouvement d'effervescence artistique que connaît le Maroc d'aujourd'hui. Et de souligner que les créations exposées, toutes disciplines confondues, sont comme une source de richesse et un espace idéal ou s'élaborent, s'enrichissent et se renouvellent un imaginaire commun et des valeurs partagées. Un espace porteur des savoirs, de nouvelles technologies et des diverses expressions de qualité. Chaque création est un arrière-plan de références esthétiques et cognitives, de savoir-faire, de valeurs humaines, loin de toutes les formes de fanatisme et de dogmatisme, tient-il à faire remarquer, avant d'affirmer que la particularité de cette Foire réside dans sa démarche qui cherche à permettre aux artistes de proposer leurs créations plastiques sous une nouvelle forme, en mettant en valeur les supports et les médiums, en proposant des expériences contemporaines nouvelles et aussi en privilégiant l'échange avec le public, lequel pourra découvrir ou encore redécouvrir les créations selon un processus nouveau et inédit. Sur la symbolique de la thématique "Pour un imaginaire commun", Abdellah Cheikh, critique d'art associé à l'organisation de cet événement, dit qu'il s'agit là d'un message à l'adresse des créateurs pour les inciter à renforcer davantage leurs cultures interactives de partage et de dialogue. Pour lui, le souci majeur est de valoriser de nouvelles ambiances créatives et signifiantes et d'apporter également une nouvelle perception du temps et de l'espace, ouvrant la voie à une plus grande liberté dans les modes d'expression. "C'est un vrai chantier de la créativité qui s'ouvre aux autres et accueille à bras ouverts toutes les initiatives explorant les possibilités de l'image et révélant aux récepteurs quelques portes d'un imaginaire entre rêve et réalité", soutient-il avant d'ajouter que le sculpteur et plasticien français disparu Jean Dubuffet disait que "l'art est un grand enchantement pour l'homme : Sans pain l'homme meurt de faim, mais sans art, il meurt d'ennui''.