La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a déféré, mercredi, devant le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat neuf membres de deux cellules terroristes dans le cadre de la loi antiterroriste. La première cellule est constituée de quatre membres dont un ressortissant yéménite, poursuivis chacun en ce qui le concerne pour "constitution d'une bande criminelle impliquée dans un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public et appartenance à un groupe religieux interdit", précise-t-on de source judiciaire. La 2ème cellule est composée de cinq membres poursuivis chacun en ce qui le concerne pour "constitution d'une bande criminelle impliquée dans un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public et appartenance à un groupe religieux interdit et récidive", ajoute-t-on de même source. Le ministère de l'Intérieur avait annoncé récemment le démantèlement de ces deux cellules terroristes "composées respectivement de quatre et cinq membres, parmi lesquels figurent un ressortissant de nationalité yéménite ayant un lien étroit avec l'Organisation Al Qaïda et recherché par les autorités de son pays, ainsi que deux anciens détenus qui avaient été condamnés pour implication dans des affaires de terrorisme". Les investigations menées, avait précisé le ministère dans un communiqué, ont révélé que la première cellule, dirigée par un extrémiste, ancien résidant en Italie et pro-polisario, s'est fait baptiser "Front du Jihad sahraoui" et projetait de perpétrer des actes terroristes. La deuxième cellule terroriste, quant à elle, menait des activités en matière de recrutement et d'envoi de volontaires pour le " jihad" en Irak, en coordination avec des réseaux appartenant à Al Qaïda, avait ajouté le ministère de l'Intérieur.