Les recherches se poursuivent sans relâche pour repêcher le corps du chef du laboratoire d'océanographie physique à l'Institut National de Recherche Halieutique (INRH), M. Abdeljaouad Lakhdar Idrissi, porté disparu depuis le 9 octobre lors d'une mission d'étude océanographique dans la lagune de Oualidia. Durant les 12 jours écoulés et malgré les conditions météorologiques difficiles, les recherches ont été menées en mer et à terre en étroite collaboration avec tous les corps mobilisés, indique un communiqué de l'INRH parvenu jeudi à la MAP. Les opérations de recherche et de ratissage ont mobilisé avions, vedettes, zodiacs et véhicules tout terrain, ajoute la même source. Ces opérations ont été particulièrement intensifiées ces derniers jours sur le lieu du naufrage par la mobilisation de plongeurs professionnels pour prospecter des zones à l'intérieur et à l'extérieur de la lagune et au niveau des 2 passes. Menées en étroite collaboration avec la Protection Civile, la Marine Royale, la Gendarmerie Royale, les unités de recherche et de sauvetage du Département de la Pêche maritime, les autorités locales et les équipes de l'INRH, les recherches et le ratissage restent soutenus durant les jours qui viennent. L'océanographe spécialisé dans les études des écosystèmes littoraux (Lagunes, estuaire, baies) menait une mission d'étude océanographique de la lagune de Oualidia (1er au 15 octobre) avec une équipe de l'INRH. Cette mission était inscrite dans le cadre du programme de réhabilitation de la lagune de Oualidia, déclarée site écologique à préserver. Elle avait pour objectif d'effectuer une étude de bathymétrie, de courantologie et de physico- chimie. L'équipe était composée de M. Lakhdar Idrissi, chef de mission, MM. Said Charib et Hassoune Mohammed, respectivement technicien et plongeur à l'INRH. L'incident a eu lieu lorsque l'équipe est allée vérifier le courantomètre au milieu de la lagune et a été surprise par le changement des conditions de navigation. Les deux autres scientifiques, qui ont pu regagner la côte ont été transférés à une clinique à Casablanca. La direction générale de l'INRH, a dépêché une délégation à Oualidia pour le suivi des recherches menées sans relâche par les autorités compétentes mobilisées à cet effet.