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La présidente de l'OMDH appelle les ONG espagnoles à agir face aux actes provocateurs de la garde civile espagnole à l'égard des citoyens marocains et africains
La présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), Mme Amina Bouayach, a exhorté les associations et ONG espagnoles à "agir rapidement" face aux actes provocateurs de la garde civile espagnole à l'égard des citoyens marocains et africains. Dans une déclaration à la radio nationale, diffusée samedi dans son journal du soir, Mme Bouayach a demandé à ces organisations "d'appeler leur gouvernement à respecter les lois en vigueur et les conventions internationales relatives à la protection de l'intégrité physique des personnes et au respect du droit à la vie, sans distinction de nationalité, de couleur, de race ou de religion". Pareils agissements, a-t-elle dit, "ne sauraient être une solution aux problèmes liés à la migration, quelles qu'en soient les causes", estimant que les agissements de la garde civile espagnole sont "à connotation raciste" et nourrissent "la haine envers autrui". Le dernier acte provocateur de la police espagnole en date remonte à lundi dernier quand le citoyen marocain, Mostapha Bellahcen, a été physiquement agressé par des éléments de la police espagnole. Ceux-ci auraient reproché à l'intéressé de détenir un sac de plastique contenant un Kilogramme et demi de sardines fraiches, qui ne rempliraient pas les conditions d'hygiène requises. Quelques jours auparavant, le gouvernement avait exprimé son énergique protestation à la suite d'actes de violence physique commis contre cinq jeunes marocains, résidant en Belgique, lors de leur passage par Melilla. Cette fois-ci, le port du drapeau marocain est l'alibi de la garde civile espagnole. De même, le citoyen Karim Lagdaf, qui était accompagné de sa mère, avait subi un sort similaire, le 29 juillet dernier, au même point de passage à la ville occupée de Melillia. Le gouvernement marocain avait "dénoncé vigoureusement de tels agissements, irrespectueux de la dignité humaine, contraires à toutes les règles déontologiques et aux fondements incontestablement racistes". Samedi, des militants représentant différentes formations politiques et syndicales et associations de la société civile et des droits de l'Homme ont manifesté, samedi devant le consulat général d'Espagne à Nador et devant l'ambassade d'Espagne à Rabat, contre "les agissements racistes et inhumains" de la police espagnole à l'égard des ressortissants marocains et subsahariens.