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La rupture par Caracas de ses relations avec la Colombie n'a pas surpris à Bogota
Publié dans MAP le 23 - 07 - 2010

La décision prise jeudi par le président vénézuélien, Hugo Chavez, de rompre "toutes les relations" avec la Colombie n'a pas surpris à Bogota, après la présentation par la Colombie, à l'Organisation des Etats américains, de documents montrant la présence de camps installés par la guérilla colombienne dans le territoire vénézuélien.
-Par Hassan Achahbar-
D'ailleurs, le président Chavez avait clairement annoncé, cinq jours auparavant, qu'il ne tolèrera pas une nouvelle accusation contre son gouvernement et qu'il romprait à nouveau avec Bogota.
"Si cette folie continue, je vais rompre dans les prochaines heures les relations avec la Colombie", avait-t-il déclaré le 17 juillet, ajoutant qu'une nouvelle rupture "rendrait plus difficile le rétablissement des relations avec le nouveau gouvernement qui prendra ses fonctions le 7 août à Bogota.
Il ne s'agit pas de la première décision prise dans le même sens par le président Chavez après la "première grande crise", en 2005, dans les relations souvent tendues entre les deux voisins et surtout après l'échec de sa médiation dans la libération des otages enlevés par la guérilla colombienne.
Le président Chavez, rappelle-t-on, avait été sollicité, en août 2007, à collaborer aux efforts visant l'échange d'otages entre les mains des "Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) contre quelque 500 guérilleros détenus en Colombie, mais le président colombien Alvaro Uribe a mis fin à sa médiation en novembre de la même année.
A l'époque, le président Uribe l'avait accusé d'"incendier le continent", affirmant que la Colombie avait "besoin d'une médiation contre le terrorisme et non de légitimateurs du terrorisme".
"Vos paroles, vos attitudes donnent l'impression que vous n'êtes pas intéressés par la paix en Colombie, mais pour que la Colombie soit victime d'un gouvernement terroriste des FARC", avait lancé le président Uribe à l'adresse de son homologue vénézuélien.
Se considérant "trahi", le chef de l'Etat vénézuélien décidait alors de "geler" les relations et ultérieurement les rompre avec Bogota pour le reste du mandat du président Uribe.
"J'annonce au monde que je mets au congélateur les relations avec la Colombie parce que j'ai totalement perdu la confiance en son gouvernement", avait-il dit.
Indépendamment des crises cycliques bilatérales, le président vénézuélien semble éprouver un plaisir à attaquer les gouvernements qui ne s'identifient pas à son idéologie "bolivarienne" en Amérique latine et ailleurs, comme la Colombie, le Mexique, le Pérou ou le Chili.
Les relations entre Caracas et Bogota ont connu leur "première grande crise" en 2005 à cause de la capture au Venezuela, en janvier de cette année, du porte-parole des FARC, Rodrigo Granda. Depuis, elles n'ont connu que de brefs répits, achoppant le plus souvent sur les accusations colombiennes contre le soutien fourni par Caracas aux FARC et à l'Armée de libération nationale (ELN).
En 2008, une reprise des relations bilatérales a été annoncée, mais pour peu de temps, car le président Chavez a à nouveau fermé l'ambassade de Bogota, suite au raid perpétré le 1-er mars 2008 par l'aviation colombienne contre un camp des FARC installé en territoire équatorien voisin, dans lequel le "Numéro 2" du groupe, Alias Raul Reyes, avait perdu la vie.
La "confiance" rétablie en janvier 2009, lors du sommet Uribe-Chavez, tenu à Cartagena de Indias, en Colombie, s'est rapidement détériorée à cause des négociations entre Bogota et Washington pour la signature d'un accord bilatéral sur l'utilisation des bases aériennes colombiennes.
En novembre dernier, après l'annonce de l'accord militaire entre Bogota et Washington, le président Chavez a appelé les vénézuéliens à "se préparer pour la guerre", estimant qu'il n'existait aucune possibilité de dialogue avec le gouvernement "traitre" du pays voisin.
Au sommet du Groupe de Rio à Mexico, de mars 2010, les deux pays ont accepté la mise en place d'un "groupe de pays amis", mais la normalisation des "relations constructives" bilatérales a été renvoyée jusqu'après l'investiture du futur président colombien, le 7 août prochain.
A l'époque, le président Chavez nourrissait l'espoir d'une victoire du candidat présidentiel Vert, Antanas Mockus, battu le 20 juin par Juan Manuel Santos, ancien ministre de la défense, connu pour ses grands exploits contre la guérilla et considéré par Caracas comme "une menace encore plus grande que l'actuel gouvernement".
"Si Santos est élu président, je ne vais pas le recevoir ici et il serait extrêmement difficile, presque impossible, de rétablir les relations", avait-il indiqué le 30 mai dernier.


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