La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) est choisie pour abriter le siège de l'institution "Archives du Maroc", a annoncé récemment le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich. S'exprimant lors d'une réunion conjointe tenue avec le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni, le ministre de la Culture a affirmé la volonté de son département d'accélérer le lancement de cette importante et vitale institution qui aura un impact positif sur le domaine de la gestion du patrimoine et de la recherche scientifique. Un communiqué de ce département a indiqué qu'une réunion, qui s'est tenue, en décembre dernier, a conduit à la mise en place d'un groupe de travail élargi comprenant plusieurs experts dans le domaine des archives et du mémoire. Depuis cette période et jusqu'en mars 2010, ce groupe a oeuvré, sous la supervision du secrétaire général du ministère de la Culture, pour atteindre deux objectifs principaux, ajoute le document. Le premier objectif consiste en la préparation d'une campagne de sensibilisation afin d'attirer l'attention des administrations et des responsables sur l'existence d'une législation relative aux archives définissant, par ailleurs, les responsabilités de toutes les administrations publiques dans ce domaine. Le deuxième objectif vise l'élaboration d'un cadre référentiel constituant la base d'une étude de diagnostic pour identifier les moyens, les mécanismes et les étapes nécessaires à l'établissement de l'institution "Archives du Maroc". M. Himmich a, à cet égard, souligné que l'objectif derrière l'établissement des "Archives du Maroc" s'inscrit dans le cadre des priorités d'action adoptées par son département, compte tenu que cette institution est considérée comme étant une instance culturelle et administrative qui pourrait contribuer à la consécration des principes de la gouvernance et de la modernisation au sein des organes de l'Etat. Pour sa part, M. Herzenni a mis en avant les efforts déployés dans ce domaine ainsi que les procédures poursuivies, ajoutant que cela est de nature à permettre la mise en oeuvre de l'une des recommandations de l'Instance équité et réconciliation (IER).