Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a mis en place un secrétariat auprès de son bureau politique chargé d'assurer le suivi quotidien du travail du parti, de veiller à l'application des décisions du bureau et de préparer ses réunions. Un communiqué publié à l'issue de la réunion du bureau politique précise que ce secrétariat est composé, outre du secrétaire général du parti, de MM. Abdelouahed Sahel, Ahmed Sahem Latafi, Rachida Tahiri, Mohamed Amine Sbihi, Mustapha Labrimi, Mustapha Adichane, Karim Taj, Anas Doukkali, Abdelahad Fassi Fihri et Said El Fekkak. Le bureau politique a également adopté un programme de travail transitoire couvrant la période estivale jusqu'au mois de ramadan, et ce à la lumière des décisions du 8ème congrès du PPS ayant trait notamment à l'aspect organisationnel, partant des orientations contenues dans le discours prononcé par le secrétaire général du parti devant la 2ème session du comité central. Dans la perspective de la prochaine rentrée politique et afin d'accélérer le rythme de préparation des échéances électorales à différents niveaux, le bureau politique a décidé de poursuivre l'examen d'un programme de travail exhaustif comprenant une série d'activités et d'initiatives touchant les volets politique et organisationnel, tant aux plans local que national, et aussi les structures du partis, ses démembrements socio-professionnels et ses organisations parallèles. Ce programme sera soumis pour approbation à la 3ème session du comité central, ajoute le communiqué. Le secrétaire général du PPS, M. Nabil Benabdallah a, d'autre part, évoqué les résultats positifs réalisés sur les plans politique et organisationnel, par le 8ème congrès national du parti qui s'est tenu en mai dernier sous le signe "une nouvelle génération de réformes pour un Maroc de la démocratie et du développement". En franchissant une telle étape, ajoute la même source, le PPS aura ainsi parachevé la restructuration de sa direction nationale après l'élection des membres du comité central et du secrétaire général, qui s'est déroulée dans un climat de transparence et de saine émulation et dans le respect de l'unité du parti et de ses traditions démocratiques profondément ancrées. La réunion s'est également penchée sur les moyens de restructurer le bureau politique du parti et de répartir les fonctions entre ses membres afin de garantir l'efficience, l'harmonie et l'unité. Après discussion approfondie d'une proposition du secrétaire général, il a été procédé à la répartition des tâches entre les membres du bureau politique. Par ailleurs, le bureau politique a hautement salué l'accompagnement professionnel et objectif par les différents médias nationaux, publics, privés et partisans, du 8ème congrès du parti, exprimant sa grande considération pour tous les hommes et femmes des médias qui ont accompli un travail professionnel de qualité. Le bureau politique du PPS a d'autre part fermement dénoncé ce qu'a publié le journal "Al Massae", le jeudi 1-er juillet, au sujet du 8ème congrès national du parti, soulignant que les informations relayées par l'article en question sont "erronées, mensongères et tendancieuses". A l'issue de la réunion du bureau politique, le PPS a relevé que "ce mauvais exemple de la pratique du journalisme, qui est devenu pratique systématique chez certains pseudo-journalistes, recourant à la diffamation, au mensonge et l'outrage aux personnes et aux institutions, n'empêchera pas le parti de continuer à militer en faveur de la liberté d'expression et de la presse, en s'interrogeant sur les parties qui ont choisi de s'acharner contre le PPS à des fins inavouées, ternir sa réputation et mettre en doute l'honnêteté de ses responsables, cadres et militants" et ce, au moment où les échos positifs du 8ème congrès national continuent de susciter davantage de sympathie envers le parti et son projet sociétal, ajoute le communiqué. Il précise que le bureau politique du parti a décidé de recourir aux instances professionnelles dans "le cas d'espèce gravissime", et "d'emprunter la procédure légale autorisant le droit de réponse sur les mêmes colonnes du journal précité". Le parti se réserve, en outre, le droit d'user de toutes les voies garanties par la loi pour défendre sa réputation et celle de ses responsables, cadres et militants.