Le ministère de l'Intérieur marocain a indiqué que la campagne du référendum commence mardi et « prendra fin le 30 juin », et « exorté les électrices et électeurs (…) à retirer leur nouvelles cartes (…) tout au long de la semaine, y compris les jours fériés », dans un communiqué publié lundi. La plupart des partis politiques ont appelé à « voter oui » à ce projet de constitution, qui renforce les pouvoirs du Premier ministre tout en maintenant un rôle politique et religieux important du roi. Les trois formations politiques les plus importantes du pays, le Parti islamiste Justice et développement (PJD, opposition parlementaire), l'Union socialiste des forces populaires (USFP, coalition gouvernementale) et l'Istiqlal (le parti du Premier ministre) ont ainsi appelé à « voter oui » à la réforme constitutionnelle. Le Parti socialiste unifié (PSU, opposition parlementaire représentée par trois députés au parlement marocain), le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS, non représentée au parlement) et la Voie démocratique (non représentée au parlement) ont pour leur part appelé à boycotter le réfénrendum. Le Mouvement de jeunes du 20 février, qui revendique des changements politiques et une limitation des pouvoirs du roi, « fera savoir sa position aujourd'hui (mardi) dans l'après-midi », selon l'un de ses membres. Le figaro