Par A. Khouibaba Dans tous les métiers, que l'on soit juge, policier, garde du corps, astronaute ou journaliste, il y a des risques lorsque l'on fait son travail avec intégrité et conscience professionnelle. Nous avons fait le choix depuis le début de notre engagement de faire du journalisme pour défendre l'opprimé, pourn promouvoir des valeurs d'honnêteté et de probité. Ce choix a fortement déplu et nous a valu de violentes oppositions de la part de certaines personnes qui n'avaient pas choisi la même voie que nous. Il existe toujours des lèches bottes, des individus qui ne veulent pas que notre pays change pour pouvoir tirer profit du pistonnage et autres pratiques magouilleuses. Mais la situation est encore plus grave et inacceptable, lorsque des gens importent ces méthodes peu orthodoxes dans un pays qui est une des plus vieilles démocraties au monde. C'est la mission de la presse de jouer un rôle de chien de garde avec tous les qualificatifs qu'on lui attribue. Notre devise, d'informer en toute liberté est notre profession de foi et ce pouvoir si il est mal uti-lisé peut facilement déraper ou tout simplement "man raa minkom monkarane falyoghairho". Ces ennemis de la liberté ont choisi de s'attaquer au messager, en occultant le message, sous les ordres de personnes représentant les autorités marocaines. Ils ont tout essayé : nous faire passer pour des voleurs; nous faire passer pour des criminels nous faire passer pour des islamistes nous faire passer pour des promoteurs de la haine interdit de diffuser ses messages; nous faire passer pour des personnes n'ayant plus le droit d'éditer un journal ces personnes ont pris leur rêve pour la réalité. Au début, leurs tentatives pour discréditer notre journal étaient exploratoires. Ils ont pris le chemin de l'anonymat par l'envoi de mails en utilisant des pseudos ou des noms d'associations qui n'existent même pas au Canada pour créer la confusion et rendre le messager non crédible à l'ensemble de la communauté pour faire oublier le message. Mais comme l'a si bien dit Omar Ben Elkhatab: le bâton qui ne casse pas le dos le renforce. Ensuite, ils ont fait un pas de plus en falsifiant et en publiant des mensonges dans un pays comme le Canada qui n'est pas seulement démocratique mais où nous avons le droit en tant que citoyen à ce que justice soit faite si on est victime de campagne pour nuire à autrui. Le recours à la justice canadienne peut être long mais elle aboutit toujours à donner à chacun son droit et sa dignité. Nous ne nous attarderons pas aux détails, car la justice suit son cours et pour ne pas l'influencer par nos écrits ou notre manière de voir les choses. Mais nous vous promettons, à vous, nos amis, nos lecteurs, nos compatriotes que lorsque nous aurons plus d'informations ou lorsque la date du procès au Palais de justice de Montréal sera annoncée, nous vous en informerons pour vous permettre d'être présents et dissiper tout malentendu ou doute nous concernant. Nous tenons à la transparence. Soyez certains, qu'il n'y a pas de droit perdu tant qu'il y a un demandeur. Qu'est-ce qui poussent les autorités marocaines au Canada à nous attaquer ou à lâcher leur chien sur notre organisme? Doit-on fermer les yeux et faire semblant que tout se passe bien dans notre consulat et nos institutions à Montréal? Doit- on faire le journalisme à leur manière, comme le fait le représentant de la MAP à Montréal en ne faisant que la couverture d'événements promus par l'ambassade ou qui ont reçus leur appui? Ou transmettre des messages biaisés pour faire croire à nos compatriotes au Maroc que la consule, l'ambassadeur et leurs béni-oui-oui sont les meilleurs au monde et que tout va très bien. Si pour réussir, il faut agir de la sorte, et bien moi j'ai envie d'échouer… Ce correspondant de la MAP au Canada n'est même pas présent quand des Marocains font une action spontanée pour montrer aux Canadiens leur attachement à notre unité territoriale et contrer toute propagande de nos ennemis sur place qui prétendent le contraire mais cela n'est pas important pour M.de la MAP car ses maîtresses d'Ottawa et de Montréal ne lui en n'ont pas donné l'ordre. Notre manière à nous, de faire le journalisme est, certes, dur mais nous n'avons pas de maître car nous sommes indépendants. Nous avons choisi un chemin plus rocailleux mais tellement plus valorisant. Car nous croyons à l'information juste et respectueuse du lecteur et au respect de toutes les règles déontologiques qui régissent la profession de journaliste dans notre pays d'adoption. À titre d'information, nous tenons à vous dire que nous n'avons jamais été condamné par aucun organe de presse contrairement à ce que ces ennemis de la liberté de presse racontent à l'ensemble de la communauté et tentent d'insinuer dans certains cafés de Montréal. Mais jamais, ils n'oseront l'écrire noir sur blanc car ils savent que cela serait de la diffamation et que la justice serait là pour sanctionner et punir cette action sans fondement. Une juge de la Cour supérieure de Québec a dit que nul n'est supposé diffamer quelqu'un même au coin d'une rue. Donc, lorsque vous vous croyez victime d'une diffamation, n'hésitez pas, vous devez faire valoir vos droits et mettre en demeure celui ou celle que vous croyez vous avoir diffamé. Vous avez un recours si cela est fait à l'intérieur d'un certain délai, ou après avoir eu connaissance de cette diffamation sinon vous perdez vos droits. Et cela même, si la diffamation se fait dans un écrit. Un conseil, n'essayez pas de choisir vos propres mots pour rendre l'affaire plus grave, comme utiliser les mots: accusé, chef d'accusation ou des articles inexistants, car une fois que le recours à la justice est enclenchée, les excuses ne serviront plus à rien. Grâce à nous, la communauté peut désormais assister à toute réception faite pour un ministre marocain avec l'argent du Maroc et non seulement réservé à une clique de béni-oui-oui par la Consule. Grâce à nous, il est révolu le temps où l'enfant du riche marocain ou d'homme de pouvoir pouvait prendre la place d'un marocain diplômé par le dévoilement de la falsification d'un diplôme du Québec de la fille d'un monsieur travaillant pour le palais royal en mettant un tampon copie conforme du Consulat du Maroc à Montréal pour occuper un poste important au bureau de la Banque populaire de Montréal, qui, après publication de notre article et vérification par la Banque, le président de la BCP a ordonné son congédiement immédiat et ce, malgré le poids du père. Ce cas n'est qu'un exemple et il n'est pas isolé. Sachez que les enfants des pauvres marocains diplômés sans copie conforme falsifiés manifestent devant le Parlement marocain. C'est pour toutes ces raisons que nous avons choisi ce métier d'informer et nous trouvons un plaisir à le faire et cela quelque soit les conséquences venant de ces ennemis de la liberté d'expression. Notre choix de ne plus éditer de journal en papier est calculé et stratégique. Elle ne fait que suivre l'évolution des journaux existants sur le marché. Nous n'avons reçu aucun ordre ni contrainte qui nous a obligé à prendre cette décision. Nous avons opté pour la formule internet pour servir un plus grand marché avec nos trois sites. Maghreb Observateur internet est le support le plus lu au sein de communauté marocaine à l'étranger.