Dans le traitement journalistique il apparait clairement que la course vers les élections revêt un caractère péjoratif. Certes elle a été entamée très tôt par certaines composantes de la majorité au pouvoir. Mais, selon toute vraisemblance, certains confrères tombent facilement dans l'amalgame. Ainsi pour ce surtitre « La course vers les élections », un quotidien arabophone titre « Baraka attaque le gouvernement depuis Larache ». Or, au risque de nous répéter, l'Istiqlal fait l'opposition, et son S/G fustige la « débandade de la coalition ». En la substance, il impute l'impuissance de la majorité aux commandes à fournir sa vision du modèle de développement au Souverain aux différends qui mettent dos à dos ses composantes. On relève cela dans l'article du quotidien arabophone qui cite également la position de l'Istiqlal, déclinée par Nizar Baraka, vis-à-vis des questions des contractuels, des langues de l'enseignement, du gel du dialogue social, des prix du carburant, de la cherté de la vie… Jusqu'à preuve du contraire c'est cela faire de l'opposition. Où est-ce que l'on voit une course pour les élections ? Pour l'Istiqlal chaque chose en son temps, rien ne sert de courir, il faut partir à point.. Mohammed SEDRATI