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43ème anniversaire de la Marche Verte
La tombée des masques, préambule au triomphe du droit
Publié dans L'opinion le 05 - 11 - 2018

Si la Marche Verte, conçue et organisée par feu Hassan II en 1975, avait mis fin à la colonisation du territoire du Sahara marocain, elle avait aussi contrarié les rêves d'hégémonie et d'expansion territoriale des détracteurs du Maroc qui cherchaient à l'étouffer et à le déstabiliser en créant une entité fantoche sur une partie de son territoire.
La célébration cette année du 43ème anniversaire de cette épopée glorieuse, revêt un cachet particulier dans la mesure où elle intervient à un moment crucial de notre cause nationale. L'Organisation des Nations Unies semble en effet déterminée, aujourd'hui plus que jamais, à mettre les bouchées doubles en vue de venir à bout de ce conflit artificiel qui ne cesse de mettre à mal la sécurité régionale et la paix dans le monde, du fait du climat d'instabilité qu'il engendre et des trafics et implications subversives des éléments armés du Polisario.
L'organisation par l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara, en décembre prochain à Genève, d'une table ronde initiale impliquant directement l'Algérie en tant que partie prenante -une première dans les annales du conflit-, en dit long sur l'intention de l'ONU de passer à la vitesse supérieure dans le processus de règlement et, surtout, de mettre le voisin de l'Est devant ses responsabilités historiques. Une échéance à même de clarifier davantage les choses et de dissiper le flou entretenu par Alger 43 ans durant.
Après la conviction de la communauté internationale de l'impossibilité pratique d'organiser un référendum d'autodétermination, l'ONU avait, faut-il le rappeler, ouvert la voie, dès 2004, devant une autre forme d'autodétermination : une solution politique négociée et définitive. Le Maroc y a concrètement adhéré en 2007 en mettant sur la table son initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son unité nationale.
L'initiative marocaine s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social. Elle apporte ainsi la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région en garantissant à tous les sahraouis, à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et institutions de la région. Le fait est que les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Pour ce faire, elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.
En face, du côté du front Polisario et de son mentor l'Algérie, on se fossilise et on demeure accroché au chimérique référendum qu'on prend pour unique forme d'autodétermination. Une approche-prétexte tout à fait erronée puisque le projet marocain d'autonomie s'inspire des propositions pertinentes de l'ONU et s'appuie sur des normes et standards internationalement reconnus.
Le statut d'autonomie de la Région qui fera l'objet de négociations sera en outre soumis à une libre consultation référendaire des populations concernées. Il constituera alors, conformément à la légalité internationale, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, le libre exercice, par ces populations, de leur droit à l'autodétermination.
Voilà pourquoi l'initiative marocaine a bénéficié d'un large soutien à l'international et d'aucuns l'ont qualifiée de "sérieuse et crédible".
On le voit bien, le 43ème anniversaire de la Marche Verte coïncide avec la tombée des masques, préalable au triomphe du droit. Désormais, la véritable partie concernée, qui n'est autre que l'Algérie,
est substantiellement désignée par l'ONU comme partie au conflit. Elle va devoir composer avec cette nouvelle donne et assumer ses pleines responsabilités dans les entraves aux droits, au développement et à la paix qu'elle a semées dans toute la région.
Jamal HAJJAM


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