Dans la soirée du mercredi 9 mars, des roquettes attribuées aux forces iraniennes présentes en Syrie auraient été tirées sur le Golan syrien occupé par l'entité sioniste, selon les médias de cette dernière. Les Israéliens déclarent, par ailleurs, avoir déclenché une série de frappes militaires sur des infrastructures iraniennes en Syrie. Quand deux entités étatiques terroristes se tapent dessus, les honnêtes gens ne peuvent qu'applaudir ! Les deux camps se bercent d'illusions si chacun d'entre eux s'imagine pouvoir remporter un tel conflit. Ils vont, toutefois, totalement embraser une région du Moyen Orient déjà déchirée par moult guerres fratricides. Les Iraniens sont trop loin de leurs bases arrières pour espérer opérer efficacement aux confins de la Syrie, ni même défendre leurs installations en Syrie, si les Russes, les seuls à disposer de radars efficaces, ne daignent pas prévenir de l'arrivée imminente d'une salve de missiles de croisière. Les Israéliens ne peuvent pas, non plus, réellement compter sur leur système de défense contre-aérienne, pompeusement nommé dôme de fer, pour stopper une pluie ininterrompue de roquettes et de missiles balistiques de courte et moyenne portée, tirés depuis la Syrie et le Sud du Liban. Si l'escalade devait continuer jusqu'à la guerre ouverte entre les mollahs et les sionistes, ce qui est peu probable, puisque les deux parties semblent surtout jouer à se faire peur et rouler des mécaniques devant leurs opinions publiques internes, chaque camp aura à mobiliser ses alliés pour aller au combat. Ceux de l'Iran, Syrie et Hezbollah, sont l'un trop affaibli par la guerre civile sur son territoire, l'autre pas suffisamment puissant pour influer de manière déterminante sur l'issue de la guerre. Quant aux alliés d'Israël, ils sont prêts à lui fournir armes et argent, aucun n'est disposé à envoyer des bottes sur le terrain. Et si les sionistes font preuve d'un grand courage à tirer sur les civils palestiniens désarmés, quand pleuvent les roquettes et missiles, ils courent vite se terrer dans les abris, les plus aisés préférant même prendre l'avion pour se réfugier dans d'autres pays dont ils détiennent la nationalité, le temps de voir ce qu'il va advenir. Toujours est-il que tant que l'Iran, le Hezbollah et Israël sont occupés à se tirer dessus, les premiers ne pourront plus soutenir de mouvements terroristes comme le polisario, ni les seconds à éliminer physiquement et quotidiennement des civils palestiniens à Gaza et encore moins faire oublier la cause palestinienne aux peuples arabes. Ahmed NAJI