Champion d'Afrique en 1989, stabilité administrative, technique et de gestion avec des grands Messieurs qui ont écrit l'Histoire contemporaine du grand Raja. Ce n'est pas moi qui le dit, mais quand vous avez des hommes de la trempe de Haj Hanat, Rhallam, Ammor, Souiri et Aouzal qui mettent en relief le travail des pionniers Semlali, Maâti Bouâbid, Maâch, Ferdaouss et Retnani, on sent de la reconnaissance doublée de respect. Il suffit de se positionner au point Cinéma Azahra et de voir ces ‘'Honda‘' chargées de supporters en direction du « Donor » pour comprendre combien ce peuple des Verts adorent son Raja. Cinéma Azahra mais aussi à Sidi Bernoussi, Lissafa, Boulevard du 2 Mars, Mabrouka et dans les 4 coins du grand Casa où l'on s'arrache les billets de l'espace ‘'Magana‘'. C'est que les pendules sont à l'heure. Du sang vert, le Raja c'est aussi et surtout son omnisports avec les ‘'Harlem'' de Derb Fokara, aujourd'hui, malheureusement en voie de disparition. Khalfi père et fils, Lichtaf, feu Souari, Foulous, Gadali, docteur Lahrabli, Yaâcoubi, Wafik, Zaoui ...que du bonheur. Basket mais aussi, de nos jours, la section natation qui, malgré vents et marrées, honore ses engagements (félicitations président Abid Laraki). Lembarki ‘'Châyba‘' qui met à genou le célèbre Carlos Alberto, le Raja est arrivé à son summum. Une gestion et des hommes, les Houmane, Saïd Ghandi (Mexico 70), Docteur Bahlioui, professeurs Fethi Jamal, Nejmi, Hlaiti, les intellos P'tit Omar, Guassim et Abderrahim Hamraoui parmi les premiers à décrocher une licence de la formule ‘'Etudes et sport ‘', Dolmy Maestro, Haddaoui l'enfant de Grigouane, Bassir le talent inné, la fusion avec l'OC, Rossi, Lasky, Rogov, les 6 titres d'affilée (96, 97, 98, 99, 2000 et 2001), Mitouali devant le Bayern Munich dans un mondial d'exception. Un club sans Histoire ne vaut rien. Des querelles, des communiqués, des insultes, des déchirures et des divisions (cas de la section tennis de table), des déclarations qui font la Une des journaux, sur la toile bleue et le whatsapp. C'est très mauvais pour l'image d'un club prolétaire devenu riche par le dévouement de ses hommes. Esprit de famille, regardez à côté, c'est le silence absolu et ça, ça ne peut être avalé sachant que même si c'est une leçon, le public rajaoui n'a de leçons à n'apprendre de personne. De la sagesse, retour à la raison, intérêt général, servir son club d'amour, s'unifier, se taire et c'est encore mieux. Voilà comment l'Aigle Vert pourra reprendre de sa force, survoler et planer. Cela va de soi pour l'image d'un Club Mondialiste Universel.