Guinée-Union africaine Le chef de l'Etat guinéen, Alpha Condé, sera le candidat de l'Afrique de l'Ouest à la présidence en exercice de l'Union africaine, lors du sommet de l'organisation panafricaine qui se tiendra fin janvier 2017 à Addis-Abeba, a rapporté dernièrement le quotidien sénégalais +L'Observateur+. La décision a été annoncée dans le communiqué final de la 50è session ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), samedi à Abuja, au Nigeria, ajoute la même source. Le tour de la présidence de l'UA revenant, pour l'année 2017, à l'Afrique de l'Ouest, cette candidature devrait sans surprise être avalisée par l'ensemble des membres de l'organisation continentale, relève la publication, notant que le président guinéen, âgé de 78 ans, devrait donc succéder au Président tchadien Idriss Déby Itno. Somalie-Elections Les parlementaires nouvellement élus ont prêté serment mardi en Somalie, au terme d'un processus de vote complexe par clans de plus de deux mois, mais considéré néanmoins comme un progrès démocratique. Le Parlement a été intronisé sous très haute protection à Mogadiscio, dans un contexte de risques d'attentats menés par la rébellion islamiste somalienne des shebab, toujours très élevés. Les parlementaires doivent élire un président de la République. Avec 347 parlementaires pour environ 10 millions d'habitants, le nouveau Parlement somalien sera l'un des plus importants du monde, estime Abdi Barud, fondateur de la plateforme citoyenne Wakiil qui suit les élections. En termes de salaires, cela représente, selon Wakiil, près d'un million de dollars par mois pour un pays à l'économie ravagée par 25 années de guerre civile. Tunisie-Jihadisme Manifestation citoyenne, cri d'alarme des forces de sécurité, multiplication des interventions politiques: l'inquiétude grandit et le débat s'emballe en Tunisie face à la perspective d'un retour de milliers de jihadistes, dans un pays déjà durement éprouvé par les attentats. Avec quelque 5.500 ressortissants ayant rejoint les rangs d'organisations jihadistes, selon des chiffres de l'ONU, la Tunisie est l'un des principaux pays au monde touchés par ce fléau, le premier au Maghreb, loin devant le Maroc (environ 1.300). Parmi eux, des centaines sont vraisemblablement morts au combat. Pour les autres, la question de leur retour « se pose avec acuité puisque l'étau se resserre sur le groupe Etat islamique (EI), en Syrie et en Irak, mais aussi en Libye », frontalière de la Tunisie, a expliqué l'expert Hamza Meddeb, chercheur auprès de l'Institut universitaire européen de Florence (Italie). RDCongo-Politique L'assemblée provinciale du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a voté mardi la levée d'immunité de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, dirigeant d'un parti d'opposition accusé d'outrage envers le président Joseph Kabila. La justice avait demandé cette levée d'immunité afin de pouvoir poursuivre le président de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), accusé d'avoir insulté le chef de l'État dans un enregistrement jamais rendu public et dont M. Kyungu Wa Kumwanza conteste l'existence. Guinée-Islam sans violence Une conférence islamique pour le renforcement des capacités de 450 fidèles musulmans dans la pratique de l'Islam sans violence s'est tenue, du 26 au 28 décembre 2016, au Lycée Pathé Diallo dans la Commune Urbaine (CU) de Mandiana en Haute Guinée, a rapporté le correspondant préfectoral de l'AGP. Ont pris part à cette formation de trois jours, 150 imams, 150 muezzins, 150 prédicateurs et autres fidèles. Elle est organisée par l'Association Al Souna Al Diamaha avec pour objectif, le renforcement des fidèles musulmans à la connaissance des règles et pratiques de l'Islam sans violence. Dans les salles de formation, les fidèles sont repartis en groupes thématiques : les imams dans une salle pour se renforcer dans la pratique de leur fonction ; les muezzins pour se faire outiller dans l'appel à la prière, et les tous derniers les prédicateurs pour avoir des notions sur l'orientation des fidèles à la non violence. Gambie-Présidentielle Le président élu de Gambie Adama Barrow, qui se prépare à exercer le pouvoir, a annoncé lundi la formation d'un groupe d'experts pour formuler un plan de développement national, après sa victoire à la présidentielle du 1er décembre que conteste le président sortant Yahya Jammeh. M. Barrow doit être investi le 19 janvier, date à la laquelle expire, selon la Constitution, le mandat actuel de Yahya Jammeh qui a déposé un recours devant la Cour suprême pour faire annuler le scrutin du 1er décembre.