Dans un contexte marqué par l'instabilité croissante, les ruptures technologiques récurrentes et l'incertitude de plus en plus radicale, les sciences de gestion sont confrontées plus que jamais à de nombreux défis. Pour relever ces défis, il faut passer par la remise en cause à la fois des pratiques et des théories axées sur les dimensions de la création de la valeur, de la compétitivité, de l'innovation et de la performance des organisations. C'est dans ce contexte que l'Ecole Supérieur de Technologie de Salé, relevant de l'Université Mohammed V, organise un colloque scientifique, les 8 et 6 décembre 2016. Cette manifestation scientifique a pour ambition notamment de réaliser les objectifs suivants : Susciter les débats autour des questions et problématiques inhérentes à « l'innovation dans le domaine du management des organisations », soumettre à l'examen la nature des rapports intrinsèques entre la gestion et la pratique de l'innovation, témoigner dans une optique comparative des expériences nationales et internationales en matière d'innovation et enfin de donner aux doctorants et aux chercheurs investis dans les axes du Colloque l'opportunité d'échanger autour de leurs travaux de recherche. Les sciences de gestion évoluent donc et façonnent le monde de l'organisation, en général, et de l'entreprise, en particulier. Les décideurs sont ainsi amenés à réfléchir, à imaginer et à concevoir de nouvelles approches destinées à garantir la pérennité et le développement de leurs organisations dans un environnement caractérisé par des marchés de plus en plus volatiles et incertains. En tant que sciences du comportement organisationnel, elles doivent proposer des solutions innovantes à même d'apporter des réponses à certaines des défaillances internes ou externes des organisations. On parle donc du processus d'innovation comme pratique adoptée au sein des entreprises pour développer de nouvelles procédures de travail, de nouvelles méthodes de production, de nouvelles sources d'approvisionnement, l'exploitation de nouveaux marchés et proposer des produits ou des services « innovants » en vue de se démarquer de la concurrence et être plus compétitives dans leurs créneaux d'affaires. La littérature et les travaux en sciences de gestion abordent plusieurs facettes de l'innovation, ses typologies et ses apports pour les organisations. L'on apprend notamment que la question de l'innovation n'est pas seulement une affaire de rupture avec les routines d'un point de vue purement individuel, mais qu'elle résulte des efforts conjugués de plusieurs acteurs organisationnels. Ces efforts peuvent être saisis sous l'angle d'approches multidisciplinaires et/ou « interdisciplinaires ».En effet, l'innovation peut recevoir plusieurs acceptions en fonction du champ disciplinaire concerné. Bien que la définition originelle de Schumpeter soit devenue « canonique », certains auteurs s'en détachent en considérant l'innovation comme le fruit d'une démarche complexe qui commence par une invention et se termine par l'assimilation sociale de la nouveauté. La perspective à adopter pour l'étudier nécessite, par conséquent la prise en compte du réseau sociotechnique dans lequel elle s'intègre et au sein duquel plusieurs éléments technologiques, politiques, financiers, humains et sociaux ou encore juridiques interfèrent. En d'autres termes, elle doit être multifactorielle. Les travaux scientifiques et les expériences pratiques en management peuvent contribuer, à cet égard, à l'enrichissement des points de vue et des visions aussi théoriques qu'empiriques de « l'innovation ». De même, les manifestations scientifiques nationales et internationales se révèlent très utiles pour l'approfondissement des connaissances de cette dimension fondamentale du management. Ce sont des occasions précieuses où les experts, les praticiens et les chercheurs peuvent témoigner de l'état d'avancement de la dynamique de l'innovation en tant que champs de recherche devenu incontournable pour les sciences de gestion. Le colloque sur l'innovation en matière des sciences de gestion comprend un comité scientifique très étoffé : Pr. Abdelaziz Bahoussa, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Abdellah Houssaini, Université de Kenitra FSJES (Maroc). Pr. Abdellatif Chakor, Président de l'Association Marocaine de Marketing (Maroc). Pr. Abdelmajid Amine, Institut de Recherche en Gestion Paris (France). Pr. Abdenbi El Marzouki, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. Abderrazak Elmeziane, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Abderrazak Gharbi, Président de l'Association Maghrébine de Marketing (Tunisie). Pr. Ahmed Grar, Université de Marrakech FSJES (Maroc). Pr. Ahmed Moro, Président de MADRESHS, Université de Picardie Amiens (France). Pr. Alain Deep, Université de Picardie Amiens (France). Pr. Ali Bouhaili, Université de Picardie Amiens (France). Pr. BoubkerNejjar, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Bouchra Lebzar ENCG Marrakech (Maroc). Pr. Camal Gallouj, Université de Paris 13 (France). Pr. Driss Baakil, Université Hassan II de Casablanca FSJES Ain Sebaa (Maroc). Pr. Foued Cheriet, Université de Montpellier SupAgro (France). Pr. Gilles Ferreol, Université de Franche-Comté (France). Pr. Ihssan Elmansouri, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Jalila Ait Soudane, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. JamilaElalami, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Karima Essalah, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Khalid Brouzi, Université Mohammed V de Rabat (Maroc). Pr. Line Numa-Bocage, Université de Cergy-Pontoise (France). Pr. Malika Souaf, ENCG Agadir (Maroc). Pr. Mohamed Khalfaoui, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Mohammed Benseddik, ENCG Oujda (Maroc). Pr. Mohammed El Haddad, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. Mohammed Hassainate, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. Morad Sbiti, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Mounia Zaim, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Nadia Motii, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Nicolas Moumni, Université de Picardie Amiens (France). Pr. Saâd Benbachir, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. Sanaa Solhi, Université Mohammed V de Rabat FSJES Agdal (Maroc). Pr. Siham Sefiani, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). Pr. Smail Hafidi, Alaoui, Université Mohammed V de Rabat EST de Salé (Maroc). ______________________ *Université́ Mohammed V de Rabat, EST de Salé