L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) soutient le leadership des femmes dans la lutte contre le changement climatique. "Les femmes sont des leaders dans leurs familles, dans leurs communautés, des leaders en éducation et dans la santé. Nous devons soutenir leur leadership dans la lutte contre le changement climatique. C'est ici et maintenant que se passe le vrai combat", a indiqué Mme Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO, lors du sommet mondial des femmes leaders et de la transformation globale, organisé en marge de la COP 22. Outre le fait qu'elles sont affectées de manière disproportionnée par les catastrophes naturelles, les femmes ont tendance à être celles qui utilisent le plus les énergies au domicile. Dans les pays développés, cela signifie qu'elles sont en charge de la consommation énergétique du foyer. Dans les pays en développement, l'accès à l'énergie leur est important non seulement pour cuisiner mais également pour des questions d'éducation et de santé. Dans le monde en développement, le lien entre énergie propre et standards élevés de vie est particulièrement frappant. La Banque mondiale a révélé que lorsque l'énergie solaire a été introduite au Bangladesh, l'usage de la contraception a augmenté, car les femmes avaient accès une information sanitaire publique, a expliqué Mme Julia Bucknall, directrice pour l'environnement et les ressources naturelles. Pour Mme. Hakima El Haité, championne de haut niveau pour le climat du Maroc, lutter pour le climat, c'est lutter pour la paix, les droits de l'homme et la sécurité dans le monde. Ce rendez-vous mondial sur le climat qui a réuni de nombreux dirigeants, décideurs, opérateurs économiques ainsi que des experts engagés dans l'action climatique, a permis aux participantes d'échanger sur les solutions concrètes qu'elles proposent face au changement climatique, les solutions d'atténuation pour atteindre les Objectifs du développement durable (ODD) ainsi que la mise en œuvre de l'Accord de Paris.