Dans l'impossibilité de répondre individuellement à toutes les marques de sympathie et de soutien, qui m'ont été témoignées, durant et après la délicate opération chirurgicale subie par votre serviteur, je tiens à renouveler mes remerciements à toutes ces personnes qui m'ont soutenu moralement, afin de surpasser cette période un peu critique. Hamdoulillah, tout va pour le mieux pour le moment. Entre-temps, la petite balle jaune n'a pas connu de répit, tant sur le plan national, international que continental. Alors, jetons ensemble, un coup d'œil dans le rétroviseur pour passer en revue les différents évènements qui se sont déroulés durant notre absence. Comme on dit, il n'est jamais trop tard, pour bien faire. Raquette d'or : Diae au firmament C'est la 19ème édition du tournoi international junior (Grade 3) du R.T.C. Mohammédia qui avait pris le relais du « Riad 21 », clôturant, ainsi, ces I.T.F juniors du Maroc. Au palmarès, c'est le Russe et tête de série n° 1, Alexey Zakharov, qui a défendu, avec brio, son statut de grand favori en disposant en finale, du n°3, le Chypriote Meneloas Efstathiou battu par 7/6 et 6/3. Côté nationaux, les « six » engagés ont d'entrée, pris la direction de la trappe. Chez les « filles », on a eu un « remake » de la demi-finale du « Riad 21 » qui avait opposé la Marocaine Diae El Jardi et Sada Nahimana du Burundi. Mais cette fois-ci, c'est au stade de la consécration finale où les deux joueuses se sont retrouvées pour se départager les deux marches du podium. On ne jurait plus que d'une revanche de la part de Diae qui avait, la veille, remporté le tableau des « doubles » en compagnie de la Russe Danil Chenko. Seulement sa rivale et tête de série N° 2 n'état pas de cet avis pour s'imposer en deux fois 6/2. S'agissant de la prestation des autres Marocaines, saluons le parcours de Salma Ziouti, stoppée en quarts et celui de Aâbir Moncef, battue au second tour. Quant aux autres, un petit tour et puis bye-bye. Donc, seule Diae El Jardi, finaliste en « simples » et vainqueur en « double », qui a accompli avec brio sa mission. A l'A.S. Aïn Sebaâ : La logique... au rendez-vous Des juniors, on est passé aux seniors avec la série des tournois « combinés » (Futures à 10.000 dollars et I.T.F women's à 10.000 dollars) dans leur deuxième édition. Et c'est le club de la banlieue d'Aïn Sebaâ (A.S.A.S) qui a ouvert le bal en accueillant la première étape, pour passer le témoin, après au C.O.C et au Stade Marocain. En finale « Messieurs », la logique a été respectée dans la mesure où les deux têtes de série, le n° 1, le Croate Kristijan Mesaros, et le n°2, l'Italien Riccardo Bellotti, se sont croisées en finale. Une finale qui a tourné à l'avantage du n° 2, Bellotti, sur le score de 6/4-4/6-6/4. Seul Amine Ahouda a pu accéder en quarts, alors que les Id'Mbarek et Allouch n'ont pu aller au-delà du second tour, sans oublier le énième abandon de Lamine Ouahab, vraiment en perte de vitesse. Même chez « les dames », la hiérarchie était au rendez-vous. Les deux grandes favorites, se sont croisées en finale. D'un côté la n° 2, Fatma Al Nabhani (Oman) et de l'autre côté, la n° 1, l'Espagnol Georgina Garcia Perez. Et c'est cette dernière qui est allée jusqu'au bout pour bien parapher son joli parcours en s'imposant par 6/4-3/6-6/2. Du côté des nôtres, elles étaient huit, au départ, pour n'accueillir que trois pour le second tour. Il s'agit de Diae El Jardi, d'Oumaïma Aziz et de Rita Atik, stoppées en huitièmes. AU C.O.C : Retour gagnant de Lamine De la banlieue, on a fait cap sur la métropole où son légendaire club du COC est, déjà, à l'heure de la seconde étape de ces tournois « combinés » de 10.000 dollars x2. Une étape où nos meilleures « raquettes » ont fait l'impasse pour se consacrer à la Coupe d'Afrique des Nations qui se jouait dans la même semaine (voir par ailleurs). Côté « Dames », c'est la n° 2 du tournoi, la Roumaine Oana Georgeta Simion, qui s'est adjugée la palme de cette deuxième édition en disposant en finale de sa compatriote et tête de série n° 3, Daviana Negreanu sur le score de 6/3-6/1. Cette dernière qui a survolé la moitié supérieure du tableau, surtout après l'élimination surprise en quart, de la n° 1 Fatma Al Nabhani d'Oman. Côté Marocaines aucune des Salma Ziouti, Lamyae Dad, Lamiae Aziz et Radia Lalami, n'a pu passer le stade du premier tour. Chez les « Messieurs », on a, enfin, vécu le retour gagnant du N° 1 du Maroc, Lamine Ouahab qui, après une sérieuse traversée de désert, a piqué du nez pour se frayer un joli parcours pour se hisser en finale après avoir sorti en demi-finale, le n° 1 du tournoi, l'Italien Riccardo Bellotti, battu par 6/3-6/0. Une finale qui l'a opposé à l'Espagnol et n° 3 du tableau, l'Espagnol Lopez San Martin, battu par 6/4 et 6/2. Plus de détails dans nos prochaines éditions. Fed-Cup : Dos à dos... La finale de la « Fed-Cup » (l'équivalent de la Coupe Davis chez les messieurs) s'est jouée le week-end à Strasbourg entre l'équipe de France et celle de la République Tchèque. Vainqueurs en neuf fois (1975, 1983, 1984, 1985, 1998, 2011, 2012, 2014 et 2015), les Tchèques partaient en grandes favorites devant leurs rivales qui n'ont gagné cette coupe qu'à deux reprises (1997 et 2003). Cette 54ème finale qui a débuté avec la victoire étriquée de la Tchèque et n°6 mondiale, Karolina Pliskova, qui avait besoin de trois sets (6/3 - 4/6 et 16/14) et quatre bonnes heures pour prendre le dessus sur la Française Kristina Mladenovic. Ce fut après au tour de la n°1 Française et 23ème mondiale, Caroline Garcia, de se mesurer avec la n°2 Tchèque et 11ème mondiale, Petra Kvitova, pour le compte du second simple de la journée de samedi. Ce fut l'occasion pour la tricolore de remettre les pendules à l'heure après sa victoire par 7/6 et 6/3. Donc, en attendant les trois dernières rencontres de dimanche (un double et deux simples) les deux nations se trouvaient dos à dos pour la suite de cette finale de la 54ème « Fed-Cup ». CAN 2016 : Le Maroc avec six raquettes Sur le plan continental, le Maroc était engagé en Coupe d'Afrique des Nations, dans sa quatorzième édition, qui s'est joué à Naïrobi (Kenya), aux côtés de la Tunisie, du Burundi, du Gabon, du Congo, du Congo Démocratique, du Soudan, d'Ethiopie, de la Sierra Leone, de la Côté d'Ivoire et du pays organisateur, et ce, du 7 au 13 novembre. Pour défendre les couleurs nationales, le choix de l'équipe féminine s'est porté sur Diae El Jardi, Lilya Hadab et sur Rita Atik sous la férule de leur capitaine d'équipe Mehdi Aït Barhouch. Côté garçon, le capitaine Mehdi Tahiri avait sous ses ordres Amine Ahouda, Yassine Id'Mbarek et Mehdi J'di. Cet événement a rassemblée, durant une semaine, les meilleurs joueurs et joueuses africains, qui ont disputé des épreuves en individuel et par équipes, avec à la clé des points et des primes en dollars bien qu'elle s'est déroulée dans des conditions assez extrêmes tant sur le plan d'altitude que sur le plan de la vétuste des installations tennistiques. A l'heure où nous mettions sous presse, nos représentants étaient, bien, en pôle position pour jouer les premiers rôles. Nous y reviendrons avec tous les résultats. A l'USM/TCC... la loi des « outsiders » Sur le plan national, c'est le tournoi de « grade 2 » de l'USM/TCC qui a pris fin avec ses deux tableaux, conjugués au masculin et au féminin. Au tableau final « Messieurs », on a eu droit à une finale inédite entre deux joueurs qui ont émergé des 64 prétendants. Il s'agit de Hamza Majdi, du club organisateur, et de Ghali Mansour, de l'OCC/Marsa, alors que tous les grands favoris sont restés sur le bas-côté. Une finale, presque, à sens unique en faveur de l'Usémiste qui, après un 6/4, s'est permis le luxe d'infliger à son rival un cuisant 6/0. Côté féminin, il y avait moins de monde. A peine seize aux starding-blocks pour deux places au soleil. Et c'est, contre toute attente, que la ligne d'arrivée a réuni deux « outsiders » en la personne de Sara Akid (ACSA) et de Barakat Quadre du centre I.T.F. Cette dernière qui, après avoir perdu la première manche par 5/7, s'est ressaisie en remettant les pendules à l'heure (6/3), pouar conclure en roue libre sur un cuisant 6/0.