Pour finir avec les tournois internationaux, nous relatons, avec cette septième partie de notre rétrospective de l'année 2015, les péripéties des différents tournois internationaux juniors de différents grades qui ont transité de nouveau par l'axe Casa-Rabat. Au C.O.C : Le dernier carré pour Atik A tout seigneur, tout honneur, nous commençons par le « Grade 1 » du C.O.C qui reste le seul et unique tournoi du genre en Afrique et dans le monde Arabe. C'est le « Med-Avenir » qui a soufflé ses 28 bougies sous la férule de l'équipe du président Mohamed Mahboub. Côté-filles, c'est un « tableau de 64 », aux multiples nationalités, qui a accouché d'une finale inédite entre la n° 2, l'Italienne Bianca Turati, et « l'invitée surprise » la Suissesse Rebeka Masarova, tête de série N° 14. Cette dernière qui a créé la sensation des demi-finales en se payant la n° 1 du tournoi et 19ème mondiale juniors, la Slovène Tamara Zidansek. Une « perf » qui l'a mise sur orbite pour entamer la finale sous de bons auspices. Elle parvint à égaliser par 7/5, après avoir perdu le premier set par 6/1. Mais dans la manche décisive, elle s'inclina par 6/3 en faveur de l'Italienne Turati qui avait stoppé en demi-finale la n° 1 du Maroc, Rita Atik qui reste la meilleure performante des nationaux. Ses conœurs Salma Ziouti, Zaineb El Houario et Yasmine Khiri ont échoué au second tour, alors que Lilya Hadab, Ghita Benhadi, Abir Moncef, F/Z Khamissi, Radia Lalamii et Zaineb Bendahhou ont trébuché d'entrée. Même scénario chez les « garçons » où la finale a réuni deux « invités-surprises » en la personne du N° 14 le Slovaque Nema et du N° 15, l'Espagnol Lopez Sanmartin. Ce dernier qui s'est permis le luxe de battre en demi-finale le Slovaque et n° 1 du tableau, Alex Molcan, et dans la foulée, de s'adjuger le titre de cette 28ème édition des « sang et or » sur le score de 7/5-6/2. Côté nationaux, Amine Ahouda, Amine Mihrab et Si Mohamed Hirs ont réussi un seul tour, contrairement aux Mohamed Belcora, Marouane Wasfy et Youssef Lahlou qui n'ont vu que du feu. A l'OCC/MASA : L'apothéose d'Ahouda Après le COC, on s'est attaqué au « Grade 3 » (circuit Nord-Afrique) qui a, toujours, accosté sur les courts de l'OCC/Marsa, sous l'égide de l'I.T.F et de la C.A.T. Ce fut la dernière participation « junior » d'Amine Ahouda qui l'a clôturé en apothéose. En tant que n° 1 du tournoi, il n'a fait qu'une bouchée de ses adversaires pour occuper la plus haute marche du podium. En finale, il a eu droit à l'Espagnol des « qualifs », Davidovich Fokina, qui reste la révélation de ce circuit Africain et qui a failli pousser Amine à la manche décisive, lors du tie-break du second set perdu par 8/6. De cette étape, nous retenons le joli parcours du Riadiste par son ainé Ahouda et la déception de la part de Mohamed Belcora, Youssef Lahlou, Simohamed Hirs, d'Ayman Cherqaoui et de Mirhal Amine qui ont, vite quitté le bateau. Cher les filles, la future vainqueur, la Namibienne du centre I.TA.F. Casa, Lesedi Sheya Jacobs, n'a pas eu la tâche facile pour s'adjuger le titre. C'est à partir des quarts de finales qu'elle a eu à puiser dans toutes ses réserves pour venir à bout de ses adversaires qui ne lâchaient prise qu'au terme de trois sets. En finale, elle a eu froid au dos après avoir perdu le premier set (6/3) en faveur de la Française venue de nulle part, Valentine Bacher, avant de se remettre sur scelle pour égaliser par 6/4 et de conclure sur un cuisant 6/0. Que dire de ce tableau féminin, sinon que l'on a eu droit à deux Marocains en quart de finale (El Houari et Benhadi) et à des éliminées au premier quart de tour à l'image de Lilya Hadab, Selma Ziouti, Hafsa Courdi, Diae El Jardi, Oumaïma Aziz et de Lamyae Dad. Au R.U.C : Le coup d'éclat d'El Houari Restons dans la métropole pour faire escale au RUC et son « Grade 4 ». D'emblée , saluons le parcours de la Cociste Zaïneb El Houari qui a eu droit à une place dans le dernier carré. Une place nullement usurpée, si on fiat référence à son coup d'éclat des quarts où elle a eu éliminés la N° 1 du tableau, l'Espagnole et 127ème ITF Zani Barnard, en deux petits sets (6/1-6/2). Ce fut son dernier coup pour rendre les armes à l'Egyptienne et tête de série n° 3, Lamis Al Hussein Abdel Aziz, qui va perdre après en finale, contre la Russe et n° 7, Varvara Gracheva, par deux fois 6/3. Outre ce coup d'éclat de la Cociste, on n'avait rien à mettre sous la dent après la déconfiture de Ghita Benhadi, Zaineb Bendahhou, Oumaïma Aziz, Selma Ziouti, Hiba El Khalifi et de Diae El Jardi. A l'exception de Lib lya Hadab qui a, enfin, passé le premier tour. Côté garçons, point de nationaux au-delà du second tour après l'élimination de Simohamed Hirs et de Soufiane El Mesbahi. Les autres « lionceaux » ont vite regagné les vestiaires. Nous avons nommé les Youssef Lahlou, Amine Mihrab, Mohamed Belcora, Ahmed Amine Herress, Ismaïl Saâdi, Mohamed Khalilet Yassir Kilani. S'agissant de la consécration finale, elle a mis aux prises deux inconnus du bataillon en la personne du vainqueur par 4/6, 6/0, 6/2, le Belge Seppe Cuypers, et le finaliste, l'Espagnol Davidovich Fokina, récent finaliste de la « croisière » de l'OCC/Marsa. Au Riad : Le cinquantenaire du club Quatre mois après le RUC, on a renoué avec ces I.T.F juniors 2015 avec l'étape du « Riad 21 », de « Grade 4 ». Une étape qui avait un cachet, vraiment, assez spécial dans la mesure où le Riad fêtait, à l'occasion, son cinquantenaire d'existence. Pour ce, on a mis les bouchées doubles et l'équipe du président Mohamed Amerzag n'a lésiné sur aucun moyen pour faire de cette 14ème édition une vraie fête tennistique et conviviale. Malheureusement sur le plan des résultats, les ambitions des organisateurs sont restées vaines, surtout de la part des nationaux qui n'ont fait, malheureusement, que de la pure figuration. Si on prend le tableau féminin, elles étaient dix (10) à prendre le départ, pour n'accueillir, au second tour, que la « wild-cardiste » du club organisateur, Mouna Idlkadi, qui devait se heurter après à la n°5, la Française Yasmine Mansouri. Même chez les garçons, ce n'était pas, non plus, la joie. Sur les douze (12) partants, seul Simohamed Hirs a dérogé à la règle pour se hisser jusqu'en quarts de finales où il fut éliminé par le Portugais Goncalo Andrade par 6/2 - 7/6 (9). Au palmarès final, c'est l'Allemande et n°3, Linda Puppendahl, qui a eu droit au sacre moyennant 6/3 - 6/2 sur le dos de la n°2, la Britannique John-Baptiste, alors que chez les « garons », la logique a été respectée avec la victoire du n°1, le Roumain Vlad Andrei Dancu, sur le n°5,le Brésilien Osorio, moyennant deux manches étriquées (7/5 - 7/5). Au RTC.Mohammédia : La palme des autorités En clôture de ce circuit I.T.F. juniors, on s'est donné rendez-vous à la Cité des Roses pour la 18ème édition de la « raquette d'or » du Royal Tennis Club de Mohammédia, toujours de « Grade 4 ».Mais le fait marquant, qui frappe aux yeux à chaque événement au sein de ce club, cher à son président Aziz Laâraf, reste l'implication des autorités locales, avec à leur tête le gouverneur de la province M. Chagaf Mohamed Salam. Un atout majeur qui a aussi son pesant d'or pour accompagner toutes initiatives et autres activités qui visent à l'épanouissement et au développement du sport à Mohammédia et ses régions. Au tableau féminin, mettons en évidence la présence en demi-finales d'Oumaïma Aziz et de la Cociste Zaineb El Houari... cette dernière qui a, vraiment, raté le coche pour passer en finale après avoir perdu par 6/1 - 4/6 - 6/4 contre la future lauréate du tournoi, la Britannique Lauryn John-Baptiste, vainqueur de la Française Siham Bellahouel par 5/7 - 6/2 - 6/1, qui a arrêté la progression d'Oumaïma de la Cité de l'Air. Les huit autres sont restées au point mort. Si on passe chez les « garçons », il y a une seule place de quart-finaliste par le biais du Riadiste Yassir Kilani battu, après par le Roumain Daniel Cozma (6/4- 6/3), alors que les treize autres ont marqué le « stop » bien avant. En finale, la palme est revenue, bien sûr, aux autorités locales, et au Bulgare Adrian Andreev, vainqueur, par 6/3 - 6/3, du n°3, le Portugais Salvador Bandeira. En somme, cinq tournois ITF juniors sur notre terre battue où le rendement de nos représentants était bien mi-figue, mi raisin pour ne pas dire carrément que notre blé est toujours tendre pour ces rendez-vous que nous organisons depuis des décennies. Alors, à quand ce déclic qui n'arrive pas à pointer à l'horizon.