Le président russe, dans un télégramme de félicitations cité par le Kremlin, exprime l'espoir d'un travail conjoint pour restaurer des relations russo-américaines en crise, et pour résoudre des questions internationales pressantes et chercher des réponses efficaces aux défis touchant à la sécurité mondiale.» Pour leur part, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk , respectivement président de la Commission européenne et président du Conseil européen, ont souligné, dans une lettre de félicitations, qu'il est plus que jamais important aujourd'hui de renforcer les relations transatlantiques. Pour eux deux, ce n'est que grâce à une coopération étroite que l'Union européenne et les Etats-Unis pourront continuer à faire bouger les choses face aux défis sans précédent que constituent Daech (Etat islamique), les menaces à l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine, le changement climatique et les migrations. Quant à Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, elle a twitté que «les relations entre l'UE et les Etats-Unis sont plus fortes que tout changement politique. Nous continuerons à travailler ensemble, en redécouvrant la force de l'Europe.» Le président du Parlement européen, MARTIN SCHULZ, a déclaré sur Europe 1 que «Ce sera difficile, ce sera plus dur qu'avec les administrations précédentes mais il est le président librement élu. On va travailler avec lui comme avec tous les autres présidents.» Tandis que THERESA MAY, Première ministre britannique, a félicité dans un communiqué, Donald Trump pour sa victoire en se disant « impatiente de travailler avec le président-élu Donald Trump pour renforcer les relations et garantir la sécurité et la liberté de nos nations au cours des années à venir». MATTEO RENZI, président du Conseil italien, avant de prononcer un discours à Rome, a félicité Trump en affirmant que l'amitié italo-américaine est solide.» Le Premier ministre hongrois:VIKTOR ORBAN, a salué une «Grande nouvelle » se réjouissant que « la démocratie est toujours en vie.» La réaction des Iraniens est venue par le biais du chef de la diplomatie de Téhéran, Mohhammed javad Zarif, qui rappelé que «Les Etats-Unis doivent respecter leurs engagements contenus dans le plan global d'action conjoint (accord de juillet 2015 sur le nucléaire) en tant qu'accord international multilatéral». De son côté, le président turc Erdogan, a espéré dans un discours à Istanbul, « que ce choix du peuple américain conduira à des mesures bénéfiques pour le monde entier en ce qui concerne les libertés et les droits fondamentaux, la démocratie et l'évolution de notre région.» Son Premier ministre, a déclaré qu'une nouvelle page pourrait se tourner dans les relations entre Ankara et Washington si les Etats-Unis extradaient le prédicateur turc Fethullah Gülen, accusé par la Turquie d'avoir fomenté le coup d'Etat avorté du 15 juillet. ABDEL FATTAH AL SISSI, président égyptien, a déclaré dans un communiqué, attendre « avec impatience la présidence de Donald Trump pour imprégner d'un nouvel esprit les relations américano-égyptiennes, avec davantage de coopération et de coordination dans l'intérêt des deux peuples.» Dans un Twitt, le Premier ministre indien, NARENDRA MODI, a espéré que l'élection de Donald Trump «portera les relations bilatérales entre l'Inde et les Etats-Unis à un nouveau sommet». Alors que le président philippin RODRIGO DUTERTE, a adressé, dans un communiqué, ses «chaleureuses félicitations» à Donald Trump et «attend avec impatience de travailler avec la prochaine administration pour renforcer des relations bilatérales fondées sur le respect mutuel, l'intérêt mutuel, et l'engagement partagé en faveur des idéaux démocratiques et de l'Etat de droit. Enfin « NAJIB RAZAK, Premier ministre malaisien, a lancé un « appel aux Américains laissés pour compte, qui veulent que leur gouvernement s'attache davantage à leurs intérêts et à leur bien-être et s'engage moins dans des interventions à l'étranger qui se sont révélées contraires aux intérêts américains, a permis à M. Trump d'accéder à la Maison blanche.»