Arrivé au complexe cinématographique et culturel « Hollywood » pour assister à la cérémonie d'ouverture de la dixième édition du Festival International de Films de Femmes de Salé, je fus accueilli gentiment avec le sourire d'une charmante hôtesse d'accueil. Elle me laissa le choix entre monter au balcon réservé aux V.I.P. ou rester à l'orchestre avec les artistes ...Ce que j'ai tout de suite accepté afin d'être plus proche et avoir l'occasion de revoir ces étoiles du septième art qui illuminent nos scènes et meublent nos soirées familiales ou festives lors des nombreuses rencontres nationales et internationales. J'eus parfaitement raison, car, malgré que je m'étais installé aux dernières rangées loin des caméras des photographes qui dérangeaient en quelque sorte l'assistance nombreuse, je fus surpris par les marques de sympathie éprouvées par un nombre restreint il est vrai, mais combien significatif, de comédiens et metteurs en scène reconnaissants qui n'ont pas oublié l'excellente entente intelligente tissée durant plus de trois décennies avec la gent des artistes. Abdallah Ferkouss en premier, Ahmed Boullane, Mohamed Ben Smaïl, Hassan Chraibi, Ahmed Naji, Mostafa Mounir, Mohammed El Ghaoui, Abdelmajid Fennich, Mohamed Moutawakkil, entre autres, furent vraiment à la hauteur. Ne voulant pas m'approcher de la gent féminine trop sollicitée pour des photos souvenir, je dus attendre la fin de la cérémonie pour saluer une excellente actrice marocaine à laquelle je voue de l'estime pour son talent apprécié par tous ceux qui ont eu le plaisir de la connaître de plus près. Il s'agit de la talentueuse comédienne franco-marocaine Noufissa Benchehida, membre du Jury longs métrages de cette édition, et que j'ai découverte pour la première fois à travers des séries de films policiers, diffusés sur les écrans de la première chaîne, puis lors du festival national de Tanger, au cours duquel elle reçut le Prix de la meilleure actrice pour son rôle dans le film « Agadir Bombay » ainsi qu'au festival international de Dakhla pour son émouvant rôle dans le film de notre ami Driss Lemrini « Aïda ». En sortant de la salle du complexe Hollywood, elle fut sollicitée pour des photos souvenir qu'elle accepta avec le sourire d'une grande comédienne, avant de prendre place dans la voiture qui l'attendait pour la ramener à l'hôtel à Rabat. J'aurais aimé saluer deux autres artistes slaouies qui ont brillé par leurs rôles respectifs et leur illustre palmarès tellement elles étaient toujours présentes auprès des membres de ma famille, à savoir Amal Temmar et Bouchra Hraich... Mais j'aurai sûrement l'occasion de leur exprimer mes félicitations de vive voix lors des rencontres matinales au club scientifique de l'association Bou Regreg, organisatrice de ce magnifique festival... Bonne continuation !