On est, presque, aux pertes de la gare terminus, après un aussi joli voyage à bord du « T.G.V » au féminin que constitue ce 16ème Grand Prix de SAR la Princesse Lalla Meryem. Ce Joumouaâ Moubaraka qui coïncide avec les demi-finales des « simples », à partir de 12 h 00, et avec la finale des doubles à compter de 17 h 00. A quelques heures de la baisse des rideaux sur cette prestigieuse compétition, notons au passage, quelques actions qui l'ont accompagné dont le « Kid's Day » qui a fait l'unanimité auprès des jeunes du club, la visite touristique, via les monuments historiques de la capitale, ou encore le geste caritatif envers l'association « Lalla Meryem ». C'est tout un programme qui a été concocté en passant entre autres par la conférence – débat sur la psychologie dans le tennis de compétition. Paix, stabilité et convivialité C'est dire qu'aucun volet n'a été épargné pour donner à cette compétition un vecteur d'image et une vitrine extraordinaire porteuse d'un message de paix, de stabilité et de convivialité qui font de notre pays une destination la mieux prisée aux côtés d'autres nations les mieux huppées dans ce sens. Donc, on est à quelques heures pour arriver à la destination finale qui va nous réserver demain un accueil des plus chaleureux et riche en couleurs. En attendant, ce sont passées bien des choses, lors du second tour, où l'hécombe des têtes de série s'est poursuivi avec, surtout, l'élimination surprise de la n° 2 du tournoi et 29ème mondiale, la Russe Ekaterina Makarova, qui a été méconnaissable face à la Serbe des qualifs, Alexandra Krunic, qui n'avait besoin que de deux petits sets (6/2-6/2) pour poinçonner son billet pour les quarts de finales, d'hier jeudi. Elle avait à jouer une autre qualifiée, en la personne de Marina Erakovic de la Nouvelle Zélande qui a créé, également, la sensation des huitièmes en éliminant la tête de série n° 7, l'Ukrainienne Lesia Tsurenko, sur le score de 6/4 suivi de l'abandon. Dans la douleur Toujours pour le compte de la partie inférieure du tableau, saluons la qualification pour le troisième tour de la Néerlandaise Kiki Bertens et de la Kazakhe et tête de série n° 8, Yulia Putintseva, pour se croiser ensemble pour une place dans le dernier carré de ce vendredi. Respectivement, elles ont battu la « Lucky-Loser », l'Espagnole Sorribestormo, (6/4-6/3) et l'Allemande Tatjana Maria sur le score de 6/0-6/2). En haut du tableau, c'est dans la douleur que le n°1 du tournoi et 16ème mondiale, la Suissesse Timea Bacsinszky, s'est qualifiée pour les quart. Elle a dû puiser dans toutes ses réserves pour prendre le dessus sur l'Ukrainienne Kateryna Kozlova qui lui a bien tenu la dragée avant de s'incliner en trois sets (6/3-2/6-6/3). La favorite de cette édition devait croiser le fer, hier, avec la Suédoise Johanna Larsson qui a mis fin à la progression de la Brésilienne Teliana Pereira moyennant 6/4-6/4. Un retour sensationnel Enfin, la finaliste de l'édition précédente, la Hongroise Timea Babos, a réussi son passage en quarts sur le dos de la Britannique Laura Robson (6/1-6/2) pour négocier hier sa place dans le dernier carré contre la Française Pauline Parmentier. Cette dernière qui a réussi un retour en force sensationnel pour coiffer au poteau la « Lucky Loser », la Néerlandaise Richel Hogenkamp, à l'issu de trois manches, fertiles en rebondissements (4/6-7/5-6/2). Alors le seul conseil pour notre cher public et amateur de cette discipline, c'est de prendre ce train en marche pour arriver, ensemble, à cette gare terminus.