Les recettes réalisées au titre de la fiscalité domestique se sont établies à 17,2 MMDH à fin février 2016 contre 16,9 MMDH à fin février 2015, soit une augmentation de 1,5% ou +261 MDH. Les recettes de l'impôt sur les sociétés ont été de 1,9 MMDH à fin février 2016 contre 2,3 MMDH un an auparavant, en diminution de 15,5% ou -351 MDH. Les recettes de l'IR à fin février 2016 ont enregistré une augmentation de 4,5% par rapport à leur niveau à fin février 2015 (7 MMDH contre 6,7 MMDH). Les recettes de l'IR sur profits immobiliers ont connu une hausse de 20,2% ou +108 MDH par rapport à leur niveau de 2015 (643 MDH contre 535 MDH), sachant qu'à fin février 2015, l'IR sur profits immobiliers avait enregistré une diminution de 21,9% ou -150 MDH par rapport à son niveau de fin février 2014 (535 MDH contre 685 MDH). Les recettes de l'IR prélevé par la Direction des Dépenses de Personnel (DDP) relevant de la Trésorerie Générale du Royaume, ont enregistré une baisse de 4,5%. Les recettes générées par la TVA à l'intérieur à fin février 2016 se sont établies à 3,7 MMDH contre 4,1 MMDH un an auparavant, soit une baisse de 8,3% ou -340 MDH. Les recettes de la TVA à l'intérieur tiennent compte de remboursements pour un montant de 1.044 MDH à fin février 2016 contre 509 MDH à fin février 2015. Les recettes provenant des droits d'enregistrement et du timbre ont été de 4,3 MMDH à fin février 2016 contre 3,7 MMDH un an auparavant, soit une hausse de 18,3% ou +667 MDH. Les autres impôts directs ont enregistré une diminution de 8,3% résultant principalement de la baisse de 8,6% des majorations de retard. Les recettes non fiscales se sont établies à 1,6MMDH contre 2,7 MMDH un an auparavant, en diminution de 41,6% ou -1,1 MMDH, en raison essentiellement de la baisse de 63,8% des recettes en atténuation des dépenses de la dette (716 MDH contre 1.980 MDH). Les recettes des monopoles et participations ont été de 67 MDH à fin février 2016, soit presque le même niveau qu'à fin février 2015. Ces recettes ont été versées par Bank AlMaghrib. Les autres recettes non fiscales ont enregistré une baisse de 43,3% qui s'explique principalement par la diminution de 63,8% des recettes en atténuation des dépenses de la dette (716 MDH contre 1.980 MDH) et de 38,4% de la redevance gazoduc (215 MDH contre 349 MDH). A fin février 2016, les dix principales natures de recettes ci-après représentent 96,6% du total des recettes ordinaires. Avec des recettes de 8,7 MMDH, la TVA constitue la première source des recettes du budget de l'Etat. A fin février 2016, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 85,2% contre 82,1% un an auparavant. Ainsi, à fin février 2016, 63,2% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 36,6% aux dépenses de matériel et 17,9% aux charges en intérêts de la dette. Ainsi, une partie des dépenses ordinaires émises et la totalité des dépenses d'investissement émises ont été financées principalement par le recours à l'emprunt.