Cette rencontre a été marquée par la présence, entre autres, de Neila Tazi, vice-présidente de la Chambre des Conseillers, de Christian Cambon, président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, de Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du ministre-conseiller à l'ambassade du Maroc en France, Adil Embarech et de plusieurs députés, élus locaux et membres de la communauté marocaine installé en France. Les participants à cette rencontre ont salué la qualité des relations historiques d'amitié entre la France et le Maroc, appelant à promouvoir davantage ces relations et à saisir les grandes opportunités de coopération dans tous les domaines qu'offre le partenariat singulier liant les deux pays. Intervenant à cette occasion, Mme Tazi s'est félicitée du travail et de l'engagement du CED pour que les relations franco-marocaines soient constamment tissées, défendues et travaillées, relevant que la binationalité de ces élus est un atout qui s'inscrit dans l'universalité et favorise le métissage de populations et des idées. Elle a également indiqué que le Maroc œuvre, depuis plusieurs années, pour la consolidation de la démocratie et de l'Etat de droit, pour une évolution profonde, pacifique et moderne des institutions et de la société marocaine, sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI. Cette évolution fait du Maroc une terre de stabilité, d'opportunités et d'investissements, a souligné Mme Tazi, mettant en exergue l'importance des relations économiques entre le Maroc et la France, premier partenaire économique du Royaume. De son côté, M. Cambon a mis en exergue l'action des élus d'origine marocaine en France, qui apportent, "une mixité et une diversité enrichissante pour la gestion de la chose locale". "Nous avons besoin de votre présence, nous vivons des temps difficiles et nous devons ensemble mettre en avant les valeurs de la démocratie et cette humanisme que représente tellement bien le Maroc", a-t-il dit, saluant le rôle du CED dans le renforcement des liens entre les deux pays. Driss El Yazami a, quant à lui, réaffirmé l'attachement du Maroc à la préservation et au développement des liens avec la communauté marocaine installée à l'étranger, soulignant que la constitution de 2011 a consacré l'importance du rôle des communautés issues de l'émigration marocaine dans le resserrement des liens avec les Etats et les sociétés d'accueil. D'autre part, il a noté que le Maroc se tient aux côtés de la France dans son combat face au terrorisme, ajoutant que le Royaume entend travailler avec la France et l'Union européenne pour faire avancer la démocratie, les droits de l'Homme et les valeurs de l'humanité. Le sénateur Jean-Vincent Placé a, pour sa part, rappelé la coopération bilatérale sur le front de l'enjeu climatique, insistant sur l'importance de la 22ème Conférence mondiale sur le climat (COP22), qui se déroulera en novembre prochain à Marrakech, pour mettre en œuvre les engagements de l'accord de Paris. Il a, dans ce sens, salué l'action du Royaume en faveur du développement des énergies renouvelables, avec notamment le grand projet d'énergie solaire de Ouarzazate, appelant à continuer à travailler ensemble pour la promotion d'une économie verte. M. Placé a également exprimé ses remerciements au Maroc pour la coopération efficace avec la France dans le domaine sécuritaire face à la menace terroriste. Représentant l'ambassadeur du Maroc en France, M. Embarech a rappelé que les deux pays sont liés par une histoire partagée et une volonté commune de travailler ensemble pour faire face aux défis actuels et futurs, comme le terrorisme, l'émigration et le développement durable. Il a noté, en outre, que l'année 2015 a été particulièrement dense sur le plan des relations bilatérales, mettant l'accent sur les rencontres entre SM le Roi Mohammed VI et le président François Hollande à Tanger et à Paris, qui ont permis "non seulement la relance de ces relations mais aussi la mise en place d'une nouvelle dynamique marquée par la confiance et l'ambition". Le président du CED, Salah Bourdi a indiqué que cette association a pour but de renforcer les liens historiques et amicaux entre les deux pays, notamment à travers le rapprochement entre les élus locaux du Maroc et de la France sur des actions concrètes. Le Cercle, créée en septembre 2014, a mené plusieurs initiatives dans ce sens et entend intensifier ses activités en 2016 en faveur du partenariat maroco-français sur les plans politique, économique, social et culturel, a-t-il affirmé.