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La Suède n'a pas l'intention de reconnaître la pseudo «RASD», selon un communiqué du ministère suédois des affaires étrangères: Une décision «en conformité avec le Droit international»
La Suède n'a pas l'intention de reconnaître le "Sahara Occidental" en tant qu'Etat, a annoncé vendredi la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström réaffirmant le soutien de son pays au processus de négociations en cours sous l'égide des Nations-unies. "Les critères requis par le droit international pour reconnaître le Sahara occidental ne sont pas remplis", a précisé Mme Wallström dans un communiqué publié, à l'issue d'un rapport de consultation interne. "Une reconnaissance ne favoriserait pas ce processus (de négociations)", a ajouté la chef de la diplomatie du Royaume scandinave, relevant par ailleurs que "la situation au Sahara occidental diffère par ailleurs de celle des Etats que la Suède a reconnus par le passé". L'actuel gouvernement suédois, dirigé par les sociaux-démocrates et les Verts, "se rallie plutôt à l'évaluation faite par les gouvernements précédents sur cette question", a insisté Mme Wallström. La décision de la Suède de ne pas reconnaître la pseudo "RASD", est "en conformité avec le Droit international et en harmonie avec le processus politique mené dans le cadre des Nations-Unies", indique vendredi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC). La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a annoncé vendredi que son pays n'a pas l'intention de reconnaître le "Sahara Occidental" en tant qu'Etat, réaffirmant le soutien de la Suède au processus de négociations en cours sous l'égide des Nations-unies. "Il s'agit d'une position en conformité avec le Droit international et en harmonie avec le processus politique menée dans le cadre des Nations-unies, en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend qui n'a que trop duré", précise le MAEC dans un communiqué. Le ministère souligne que le Maroc a pris note de la présentation, ce vendredi, des conclusions du rapport "d'évaluation" effectuée par le Gouvernement suédois au sujet de la question du Sahara marocain. Au-delà de quelques appréciations contestables, le Maroc constate que l'analyse menée par le Gouvernement suédois durant 18 mois, a abouti à la conclusion inexorable que la chimérique "RASD" ne peut être reconnue alors que "au regard du Droit international, les exigences pour la reconnaissance ne sont pas remplies", poursuit le ministère. Le Maroc, ajoute la même source, espère que "cette position légaliste forte du Gouvernement suédois, puisse faire éclore la voix du discernement critique et de la conscience légale dans l'esprit de tous ceux, gouvernements et organisation régionale, qui ont opté pour une reconnaissance indue de la "république" fantomatique et illégale". Le ministère des Affaires étrangères souligne que le Maroc est convaincu que, inscrite dans la durée, cette position constructive du Gouvernement suédois sur les différentes dimensions de ce différend régional, notamment la dimension économique, favorisera le développement serein et substantiel des relations bilatérales. Visite de travail en Suède du président de la Chambre des Représentants Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, entame demain une visite de travail en Suède avec au programme d'intenses rencontres avec de hauts responsables du gouvernement et du parlement du pays scandinave. Au cours de cette visite de deux jours, M. Talbi El Alami sera également reçu en audience par le Roi Carl XVI Gustaf de Suède. Le président de la Chambre des Représentants aura ainsi des entretiens avec le président du Riksdag (parlement suédois) Urban Ahlin, ainsi qu'avec les présidents des commissions parlementaires en charge des Affaires étrangères, des Affaires européennes, et du commerce et de l'industrie. Le renforcement des relations parlementaires, la promotion des investissements, les questions en relation avec l'immigration, ainsi que les développements de la question du Sahara marocain figurent dans l'agenda des entretiens de M. Talbi El Alami qui rencontrera également plusieurs membres du gouvernement suédois formé par la coalition des sociaux-démocrates et des Verts, dirigée par le Premier ministre Stefan L öfven. Selon le programme de cette visite, des discussions sont prévues avec les ministres des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, de l'Intérieur, Anders Ygeman, de la Justice, Morgan Johansson, ainsi qu'avec le Secrétaire d'Etat en charge du Commerce et de l'innovation, Oskar Stenstrom. M. El Alami et la délégation l'accompagnant doivent également s'entretenir avec le premier vice-président du Riksdag, Tobias Billström, du Parti du Rassemblement modéré (opposition) et avec les membres de la délégation du Royaume scandinave à l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée. Des rencontres sont, par ailleurs, à l'ordre du jour avec le président de la Chambre de commerce Suède-Afrique du Nord et ancien ambassadeur suédois, Mathias Mossberg, ainsi qu'avec la présidente du Conseil de la ville de Stockholm, Eva-Louise Erlandsson Slorach. Le Maroc et la Suède ont réussi à dépasser récemment un épisode difficile dans leurs relations bilatérales avec l'engagement de part et d'autre de consolider davantage la dynamique de dialogue et de coopération. L'histoire des relations entre les deux Royaumes remonte à plus de deux siècles avec la signature le 16 mai 1763 du premier instrument juridique libellé en langue arabe que la Suède ait conclu donnant lieu à l'ouverture de représentations consulaires marocaine en Suède et suédoise au Maroc. Il y a deux ans, Rabat et Stockholm ont fêté avec éclat cet évènement historique scellant l'entente de longue date entre les deux Royaumes. Stockholm remet les pendules à l'heure Le gouvernement suédois vient de remettre les pendules à l'heure sur le dossier du Sahara en réaffirmant de la manière la plus solennelle que le Royaume scandinave n'a nullement l'intention de reconnaître une entité qui ne répond point aux critères élémentaires d'un Etat tels que requis par le droit international. "Le gouvernement n'a pas l'intention de reconnaître le Sahara occidental et concorde avec les évaluations des gouvernements précédents en la matière", a annoncé vendredi la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom assénant un revers cinglant aux séparatistes et leurs soutiens. Au nom de la légalité internationale et des exigences de la préservation de la paix et de la sécurité régionale, le Royaume nordique rappelle son soutien au processus de négociations en cours sous l'égide des Nations Unis en vue d'une "solution équitable et mutuellement acceptable" au différend sur le Sahara. Cette décision est d'autant plus significative qu'elle intervient au terme d'un rapport d'évaluation interne engagée depuis plusieurs mois par Stockholm. "Une reconnaissance ne favoriserait pas ce processus", a affirmé, à la lumière de cet examen, la chef de la diplomatie du Royaume scandinave, relevant que "la situation au Sahara occidental diffère par ailleurs de celle des Etats que la Suède a reconnus par le passé". L'actuel gouvernement suédois, dirigé par les sociaux-démocrates et les Verts, douche ainsi les espoirs tant nourris par les séparatistes, leurs mentors et tous leurs soutiens politico-médiatiques, qui pariaient sur une décision de Stockholm en faveur d'un Etat fantoche. Certes, le parti-pris de certains cercles gauchistes au pays nordique, aveuglement alignés sur les thèses algériennes, ne date pas d'hier: campagnes contre les produits originaires des provinces du sud et boycott des sociétés marocaines et étrangères opérant dans cette partie du territoire du Royaume sont, de longue date, des pratiques récurrentes. En rappelant que la situation au Sahara est différente des autres contextes où le pays a été amené à reconnaître des Etats par le passé, le pays nordique a, en outre, balayé d'un revers les comparaisons fausses et sans fondements parfois mises en avant pour tordre le coup aux réalités sur le terrain et aux vérités historiques incontestablement têtues. Il faut rappeler que l'empressement de certains cercles suédois à conférer une certaine légitimité à la prétendue +Rasd+ a été contré par une offensive diplomatique tous-azimut de la part de toutes les composantes du peuple marocain. Fort de la légitimité et de la justesse de sa cause nationale, le Maroc a constamment mis en avant le risque des conséquences dommageables d'une position hostile aux liens d'amitié et de coopération qui unissent les deux Royaumes depuis plus de deux siècles.