La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), réunie en session extraordinaire mercredi à Libreville, a autorisé la prolongation de la transition en République Centrafricaine du 31 décembre 2015 au 31 mars 2016. « La Conférence des chefs d'Etat de la CEEAC a marqué son adhésion au calendrier électoral proposé par les autorités centrafricaines en vue de la tenue prochaine de l'élection présidentielle ( ), afin que la RCA soit dirigée, à partir d'avril 2016, par des autorités élues », indique le communiqué final ayant sanctionné cette rencontre, rendu public jeudi par le secrétariat général de la CEEAC. Cette décision a été prise après « les progrès notables » notés en matière de stabilité et de pacification du climat en République centrafricaine, selon la même source. Les pays de la sous régions ont, par ailleurs, condamné les actes de violences, tentatives de déstabilisation du processus de transition en cours, indique le communiqué, faisant savoir qu'une délégation de haut niveau sera dépêchée auprès du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, pour solliciter le prolongement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-Unies en Centrafrique (Minusca). Lors de la cérémonie d'ouverture de cette conférence, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC et du Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale (Copax), a lancé un appel aux acteurs politiques centrafricains pour un dialogue et une réconciliation durables. « La voie des urnes reste la seule issue envisageable pour régler durablement la crise politique en République centrafricaine », a-t-il insisté.