Une ressortissante espagnole, qui avait accédé mardi au territoire national pour parrainer des actions non autorisées dans le cadre d'offensives menées par des organisations étrangères soutenant des causes de déviation des mœurs, a fait l'objet mercredi d'une nouvelle mesure d'expulsion, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur, précisant que cette personne avait déjà fait l'objet d'une décision d'expulsion le 22 mai dernier. La ressortissante espagnole est revenue au Maroc avec un nouveau passeport portant une identité différente, alors que le premier passeport était valide jusqu'en 2019, note le communiqué. Face à la gravité de ces faits, le Ministre de l'Intérieur a pris contact avec son homologue espagnol pour avoir des explications sur le fait que l'intéressée a pu se procurer deux passeports espagnols avec des identités différentes pour déjouer la vigilance des autorités marocaines, souligne le communiqué. Parallèlement à cela, le conseiller politique de l'Ambassade du Royaume d'Espagne au Maroc (en l'absence de l'Ambassadeur) a été également convoqué à l'effet de solliciter de son gouvernement tous les éclaircissements sur cette question, fait savoir le communiqué. Il lui a été également demandé des explications sur les entités ou les organisations qui dirigent et soutiennent cette personne dans ces actes d'hostilité envers le Maroc, indique le communiqué, soulignant que l'activité hostile de cette ressortissante espagnole est à relier avec les activités des deux ressortissantes françaises expulsées mardi dernier, et celle de deux nationaux interpellés le mercredi 3 juin (El Boudami Lahcen et Nayem Mohsine) après leur exhibition impudique sur l'esplanade de la "Tour Hassan" à Rabat. Le Ministère de l'Intérieur considère qu'il s'agit d'une série de manœuvres de provocation et d'harcèlement, menées par des organisations étrangères qui enfreignent délibérément les lois marocaines, ciblent les fondements socioreligieux de la société marocaine et tentent de porter atteinte à la moralité publique, souligne le communiqué. De tels actes de provocation sont jugés inadmissibles par la société marocaine, toutes composantes confondues, conclut le communiqué.