La Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme (LMDDH) a réitéré l'impératif de respecter les droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et de lever le blocus privant les réfugiés de leurs droits de se déplacer et d'exprimer leurs choix et convictions au sujet des propositions visant à trouver une solution juste et permanente au conflit autour des provinces du Sud, qui dure depuis 1975. Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de sa section à Mohammedia placée sous le signe "la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf à la lumière des nouvelles donnes de la résolution N 2218 du 28 avril 2015 adoptée par le Conseil de sécurité ainsi que de la résolution du Parlement européen (PE) relatives au Sahara", les participants à cette réunion ont appelé au recensement des populations des camps de Tindouf par le Conseil de sécurité de l'ONU, tout en invitant le Parlement européen à mettre fin aux aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf. La Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme fait également endosser aux autorités algériennes la responsabilité des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf se trouvant sur son territoire, ajoute la même source. Dans ce cadre, la LMDDH a salué la résolution n 2218 du Conseil de sécurité ainsi que celle du PE qui ont appelé à mettre fin aux aides humanitaires ainsi qu'à leur vente aux populations de ces camps après la série de scandales et de rapports qui confirment que le "front polisario" exploite ces aides et les vend aux populations des camps. La Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme a, d'autre part, appelé la Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains (CMODH) à créer une commission d'enquête pour cerner de près la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, établir un rapport détaillé dont les conclusions seront soumises à l'ONU afin d'agir en conséquence conformément aux instruments internationaux des droits de l'Homme.