Tanger, porte du Maroc sur l'Europe La ville de Tanger, en gréco-romain « Tingis », est une ville du Nord du Maroc dans la région du Rif occidental. Elle est le chef-lieu de la région de Tanger-Tétouan et de la préfecture de Tanger-Asilah. Située à l'extrémité Nord du pays, cette ville est la principale porte du Maroc sur l'Europe à 14 kilomètres du Détroit de Gibraltar. Après une présence « Phénicienne » dont il subsiste deux petites nécropoles, la ville fut réellement fondée au IVe siècle avant J-C par les Carthaginois qui en firent un comptoir (Tingi). En 1946 avant J-C, à la chute de Carthage, la ville est rattachée à la Mauritanie et devient une colonie romaine (Tingis) liée à la province d'Espagne. Tanger prend une telle importance, qu'elle devient, vers le IIIe siècle, la capitale de la Mauritanie Tingitane. Au Ve siècle, Tanger était occupée par les Vandales. Libérée sous le règne de Justinien au début du VIe siècle, elle s'est rattachée à l'empire byzantin. Les rivalités européennes pour le contrôle de la ville, porte entrouverte sur le Maroc, débutent en fin de XIXe siècle. La France, l›Espagne, le Royaume-Uni et l'Allemagne multiplient les missions diplomatiques et commerciales pour placer leurs pions, mettant la ville au centre des rivalités internationales. En 1880, la convention de Madrid tente de définir les relations entre les grandes puissances au sujet du Maroc. Poussé par le chancelier Bülow qui entend rappeler de façon sensationnelle que l'Allemagne ne se laissera pas mettre à l'écart et que la France ne peut modifier l'état politique du Maroc sans l'autorisation d'une nouvelle Conférence internationale. Guillaume Il débarque le 31 mars 1905 du yacht impérial Hohenzollern à Tanger pour quelques heures et dénonce, après un entretien avec l'oncle du Sultan, les visées françaises et espagnoles sur le Maroc, ce qui provoque une crise diplomatique : c'est la Crise de Tanger. En 1906, la conférence d'Algésiras redéfinit les positions de chacun en Afrique reconnaissant l'indépendance du Sultan et affirmant l'égalité des signataires dans le domaine économique. En 1923, les négociations aboutirent à en faire une zone internationale affranchie de droits de douanes. Le 24 juillet 1925, le statut définitif de Tanger est signé par le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, les États-Unis, le Portugal, l'Union Soviétique et la France, auxquels se joindra l'Italie un peu plus tard. Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed V, accompagné du prince héritier Moulay Hassan (futur Roi Hassan II), prononce à Tanger le premier discours qui fait référence à un Maroc unifié et indépendant rattaché à la nation arabe. En 1956, avec l'indépendance du Maroc, la conférence de Fedala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc. Une charte royale maintient la liberté de change et de commerce jusqu'en 1960, année où le gouvernement marocain abolit les avantages fiscaux et Tanger se retrouve avec un statut identique à celui des autres villes du royaume. Afin d'éviter une fuite importante des capitaux, le port de Tanger est doté d'une zone franche. La ville connaît depuis une dizaine d'années (années 2000) un développement spectaculaire. L'IRT L'Itihad Renaissance de Tanger Engendrée de la fusion de deux clubs de la ville de Tanger, la Renaissance celle des Castillo, Benkirane, Feddoul, Lekjâa, et de l'Itihad celui des Defouf, H'Sissen, Kajjaj, Ben Haddou, Mezouar, Mezouari et bien d'autres noms qui, pendant plusieurs décennies, ont fait la gloire du basket-ball national. Cette saison, l'IRT entame une nouvelle page de son Histoire. Après avoir failli ne pas repartir, puisqu'il a fallu trois assemblées générales pour voir finalement le club cher aux Tangérois quitter l'impasse avec à sa tête M.Abdelouahed Boulaich. L'IRT repart avec la foi, de l'enthousiasme et des valeurs nouvelles, pour faire bonne figure aussi bien en championnat qu'en Coupe du Trône. En clair, faire partie des gros outsiders de l'édition 2014-2015. Après un parcours encourageant lors des éliminatoires du championnat d'Afrique des clubs champions « zone 1 », puisque l'IRT est éliminé par l'arbitrage du point-average. La belle aventure continue. Et Ahmed Kajjaj a une belle carte à jouer à la tête d'un groupe, qui apparaît homogène. Pas de stars, ni de véritable génie, mais un groupe de sept joueurs. Mais parfois le vent souffle du mauvais côté, pour voir le club sombrer dans un mini-bras de fer avec la fédé. Mais l'on ne s'inquiète pas trop. Pourquoi changer ce qui marche ..., c'était déjà, l'an passé avec la RST. Alors, le président du club ne va pas déroger à la ligne de conduite cette saison. Si l'IRT a raté de peu le dernier carré du championnat, celui de la Coupe du Trône, non, et là, on va se battre bec et ongle pour atteindre le plateau final. Qui dit pari, dit risques. L'entourage de l'IRT en est conscient et prêt à assumer le défi. . Tout dépendra, en somme du rendement des Amar-Allah, El Msaadia, Laanani, Zehouani, et des deux Américains Baynes et Heads. Si la sauce du coach Ahmed Kajjaj prend entre les joueurs, les ambitions du club seront renforcées pour être de la fête finale. (A suivre)