Selon la mythologie grecque, la ville de Tanger aurait été fondée par le géant Antée, fils de Poséidon et de Gaïa, et devrait son nom à Tingis, épouse du fondateur. Antée, qui tirait sa force du contact de la terre, fut étouffé par Hercule qui le maintient en l'air. Le tombeau d'Antée serait une colline proche de Tanger, le Charf. Sa position géostratégique exceptionnelle a valu à Tanger la convoitise de plusieurs civilisations. L'arrivée des marchands phéniciens dans la zone de Tanger remonte aux VIII-VIIème siècles avant J.-C. Les nécropoles d'Aïn Dalia et de Djebila témoignent du degré d'influence des Phéniciens et des Carthaginois sur les populations tingitanes. De la présence phénicienne à Tanger, il ne subsiste aujourd'hui que des vestiges de nécropoles sur le plateau de Marchan, un site archéologique de premier ordre. Tanger fut réellement fondée au IVème siècle avant J.-C. par les Carthaginois qui en firent un comptoir (Tingi). A la chute de Carthage, la ville est rattachée à la Maurétanie et devient une colonie romaine liée à la province d'Espagne. En 44 avant J.-C., Rome accorda à la ville de Tingis le statut de cité romaine en récompense à son soutien contre Carthage. Avec la romanisation, Tanger devint la principale place administrative et militaire de toute la Maurétanie Tingitane. Au Vème siècle, Tanger est occupée par les Vandales. Libérée sous le règne de Justinien, au début du VIème siècle, elle est rattachée à l'empire byzantin. Passée à l'Islam, Tariq Ibn Ziad s'en servit pour préparer la première traversée vers l'Espagne wisigothique en 711. Pendant les cinq siècles qui suivent, les dynasties du Maroc, les Arabes d'Egypte, de Tunisie et d'Espagne se disputent la souveraineté de Tanger. Sous Idris 1er (788), Tanger fut la capitale du Maghreb. En 349h/949, la ville vit sous l'influence des Omeyades de Cordoue. Au milieu du Xème siècle, les Fatimides de Tunisie y étendent leur autorité. En 1075, les Almoravides en deviennent maîtres. En 1149, la ville passe aux Almohades. Elle devient ensuite mérinide en 1274. Au temps des Almoravides, des Almohades et des Mérinides, la ville de Tanger conserva sa fonction comme base de départ vers l'autre rive du Détroit et comme port commerçant. Après trois tentatives, les Portugais s'emparent de la ville en 1471. Tanger devient la capitale de l'Algarve d'Afrique. Il y avait, rappelons-le, deux Algarves à l'époque, une en Europe et une autre en Afrique. Sous le règne du Sultan Moulay Ismail, Tanger fut soumise aux sièges multiples des résistants marocains installés dans le Fahs de Tanger qui réussirent sa récupération des mains des Anglais en 1684. Sous les Alaouites Tanger récupéra son rôle diplomatique, militaire et commercial. D'importantes constructions ont été réalisées à l'intérieur des remparts de la médina et aussi à l'extérieur : des batteries (Bordj Dar al- Baroud, Bordj N'âam, Bordj Amer, Bordj Dar Dbagh, Bordj al-Salam Bordj al-Hajoui), des portes (Bab Kasba, Bab Marshan, Bab el- Bhar, Bab el- Assa, Bab Haha Amrah, Bab Eraha, Bab al-Marsa, Bab Tourquia), des mosquées et oratoires (la Grande mosquée, Jamaa Jdid, Jamaa al-Kasba), des bains publics, des fondouks (fondouk Siaghine, hôtel Continental…), des fontaines, des palais (Palais de Kasbah, Palais du gouverneur anglais, actuelle Dar Vidal), des consulats et légations, des églises et synagogues, etc. Les rivalités européennes entre la France, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Allemagne pour le contrôle de Tanger démarrent à la fin du XIXe siècle. En 1880, la convention de Madrid tente de définir les relations entre les grandes puissances au sujet du Maroc. En 1906, la conférence d'Algésiras redéfinit les positions de chacun en Afrique reconnaissant l'indépendance du Sultan. En 1923, les négociations aboutirent à faire de Tanger une zone internationale affranchie de droits de douanes. Le 24 juillet 1925, le statut définitif de Tanger est signé par le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, la Hollande, les Etats-Unis, le Portugal, l'Union soviétique et la France, auxquels se joindra l'Italie plus tard. En juin 1940, les Espagnols occupent Tanger et permettent l'installation du consulat allemand à la Mendoubia (résidence du Mendoub, représentant permanent du Sultan). En mars 1944, l'Espagne fait partir le consulat allemand avant de retirer ses troupes de Tanger qui retrouvera alors son statut international. Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed V, accompagné du prince héritier Moulay Hassan (futur Hassan II), prononce à Tanger le premier discours qui fait référence à un Maroc unifié et indépendant. En 1956, avec l'indépendance du Maroc, la conférence de Fedala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc. Une charte royale maintient la liberté de change et de commerce jusqu'à l'abolition par le gouvernement marocain des avantages fiscaux en 1960. Le statut de Tanger devient ainsi identique à celui des autres villes du Royaume. Tanger dispose d'importants sites historiques, dont on peut citer notamment : La Kasbah de Ghaylan : cette forteresse fut fondée vraisemblablement en 1664 par le Khadir Ghaylan qui dominait tout l'arrière-pays du temps où Tanger fut sous occupation anglaise. Le Palais de la Kasbah ou Dar el Makhzen : cet ancien palais fut édifié, sous le règne de Moulay Ismaïl, par le Pacha Ahmed Ben Ali Rifi, sur les ruines du bâtiment anglais « Upper Castel ». Il connut divers agrandissements au fil des siècles et abrite aujourd'hui le Musée des Arts Marocains de Tanger ainsi qu'une petite collection archéologique provenant essentiellement de Volubilis. La Légation des Etats-Unis : Ce bâtiment fut la première acquisition du gouvernement des Etats-Unis à l'étranger. Dans les salles de la légation est retracée l'histoire des relations entre les deux pays depuis 1777. On peut y lire la correspondance de Georges Washington et de Moulay Abdallah. Le Musée Forbes : installé dans l'ancienne demeure du milliardaire Malcom Forbes qu'il légua à la ville de Tanger peu avant sa mort. Il abrite une riche collection de cent quinze mille figurines militaires. La célèbre «Bataille des Trois Rois» constitue la pièce maîtresse du musée. L'Eglise espagnole : Cet édifice a d'abord appartenu au milieu du XVIIIème siècle à deux familles juives. Vers 1760, le Sultan Mohammed Ben Abd Allah l'a acheté pour le céder au gouvernement suédois qui y installera son premier consulat en 1788. En 1871, le gouverneur espagnol acquiert l'édifice et y fit construire une grande église appelée la «Purisima» (la très pure) désignant «Meriem». Depuis une vingtaine d'années, la «Purisima», de moins en moins fréquentée par les Chrétiens, va se consacrer à des activités sociales. Autres célébrités de Tanger, les jardins de la Mendoubia dont les arbres sont vieux de huit siècles ; la Mosquée de Sidi Bouabid au minaret décoré de faïence multicolore ; la Place de la Kasbah avec son portique de colonnes de marbre blanc et le grand Méchouar où les pachas donnaient leurs audiences. Tétouan : «La colombe blanche» Le nom de Tétouan dériverait de «Tittawin» qui signifie «sources» en langue tamazight. Aux XIème et XIIème siècles, on attribuait la fondation de cette ville fortifiée au soufi andalou, Sidi Abdelkader Tabine, qui s'y installa vers 1148 et y construisit des demeures, une mosquée, des boutiques et des moulins. En 1286, Abou Youssef Yacoub le Mérinide fit construire la Kasbah de Tétouan, utilisée comme base militaire pour l'organisation des sièges contre Sebta. En 1307, le Sultan mérinide Abou Tabit fonda un grand faubourg autour de cette Kasbah. Aux environ de 1437, Tétouan fut détruite, vraisemblablement par les Portugais de Sebta. Elle demeura ruinée et abandonnée jusqu'à la fin du XVème siècle pour être ensuite réanimée par les Musulmans et les Juifs fuyant l'Espagne après la Reconquista ibérique. A partir de 1492-1493, suite à la chute de Grenade, Tétouan fut reconstruite grâce à Abou Al Hassan Ali al-Mandari, un réfugié andalou de Grenade. Après sa reconstruction en 1493, au moment où toutes les villes de la côte méditerranéenne étaient occupées par les Portugais et les Espagnols, Tétouan s'est convertie en centre de négoce très célèbre dans le bassin méditerranéen. Des flux migratoires d'origine andalouse ne cessent de rejoindre Tétouan qui va connaître un grand développement urbain traduit par la création de nouveaux quartiers qui se sont greffés au premier noyau formé de Hay Al-Balad et la Kasbah de Sidi Al-Mandri dont l'emplacement lui permettait de contrôler tous les accès. Siège du pouvoir politique, l'espace fortifié de cette Kasbah abritait une mosquée cathédrale, une maison et un Hammam de petite dimension. Sous le règne du Sultan Moulay Ismaïl, au XVIIIème siècle, Tétouan connaît un développement économique grâce à ses nombreux échanges avec l'Occident. Méditerranéenne par sa position et andalouse par son âme, elle est classée parmi les villes savantes qui ont grandement influencé l'histoire du Maroc. Le XIXème siècle fut celui de la décadence de Tétouan. La guerre hispano-marocaine de 1859 à 1862 entraîne l'occupation de la ville par les Espagnols durant deux années qui l'affaiblirent. Au XXème siècle, Tétouan devenue capitale du protectorat espagnol a connu un nouvel essor politique, économique et culturel. La ville se distingue par de nombreux sites et monuments dont on peut citer : La médina : née d'une fusion de différentes cultures locale, ottomane, européenne et andalouse. Les Mudéjares, les Morisques, les juifs Séfarades venus de la péninsule ibérique ont en effet constitué un brassage avec les Rifains et les Arabes. Dans sa trame urbaine, ce centre historique dénote d'une grande tolérance religieuse et culturelle. La médina de Tétouan est classée patrimoine mondial par l'UNESCO depuis 1997. Kasbah Sidi al-Mandri : construite au XVe siècle par le Grenadin Sidi al-Mandri. Ce guerrier de l'armée d'Ibn al-Ahmar, employa des chrétiens capturés lors de ses expéditions contre Sebta pour bâtir ce monument. De la forteresse initiale, il ne reste aujourd'hui que les murs extérieurs et les bastions. Le Musée Ethnographique de Tétouan : créé en 1928. Il occupe une forteresse historique construite sur ordre du Sultan alaouite Moulay Abderrahmane vers 1830 ; en témoigne une inscription au dessus de la porte d'entrée. A travers ses expositions, le Musée présente l'artisanat Tétouanais des siècles passés. Il propose aussi les aspects culturels et ethnographiques de la ville et de sa région selon deux thématiques essentielles : vie publique et vie privée. La medersa Loukach : construite en 1758 sur ordre du Sultan Sidi Mohamed Ibn Abdallah et du Caïd Omar Loukach pour loger les étudiants venus à Tétouan pour suivre des études en théologie. Zaouïa Sidi Ali Baraka : datée du début du XVIIIe siècle, cette zaouïa abrite le mausolée du grand savant et écrivain Sidi Ali Baraka. Elle se distingue par l'ornementation de l'entrée principale. Hisn Sqala : Cette batterie, qui flanque la porte dite «Bab al-Okla», fut construite pendant la première moitié du XIXème siècle sur ordre du Sultan alaouite Moulay Abderrahmane. La Grande Mosquée : située au centre de la médina, elle fut construite sur ordre du Sultan Moulay Slimane, en 1808, comme l'indique l'inscription de fondation surhaussant la porte principale du monument. Ce monument de culte a servi aussi bien de lieu de prière et de prêche le vendredi, que de lieu d'enseignement théologique. La Mosquée al-Bâcha : située au Mechwar près du Palais Royal, elle fut construite vers 1737-1738 sur ordre du gouverneur de Tétouan et Tanger, Ahmed al-Riffi. La Fontaine Bab al-Okla : elle fut construite par le Caïd, gouverneur de la ville, Mohamed Loukache au milieu du XVIIIème siècle. Fandak al-Lebbadi : cet édifice, sis à Sidi Talha, qui garde encore sa fonction d'origine, fut construit au XVIIIème siècle. La médina de Tétouan compte un nombre important de grandes demeures traditionnelles qui traduisent le degré de développement de l'architecture domestique dans cette ville surnommée «fille de Grenade». Asilah : une perle au bord de l'Océan Asilah est héritière de Zilil, ville antique avec laquelle elle forme un bipôle urbain. Elle doit son origine, selon al-Bakri, célèbre géographe du IXème siècle, à un Ribat où venait s'installer une garnison, relevée trois fois par an, pour être remplacée par des marchés fréquentés par des immigrants andalous. Les évidences numismatiques démontrent, d'ailleurs, qu'Asilah existait déjà depuis le début du IXème siècle. La ville d'Asilah fut envahie par les Carthaginois, puis par les Romains. Elle passa ensuite aux mains des Omeyades de Cordoue, en 972, avant d'être inféodée aux Portugais en 1471. Après la Bataille des Trois Rois en 1578, les Espagnols succédèrent aux Portugais. A partir du XIV siècle, la ville et son port jouissaient d'un trafic très actif : les Majorquins, les Catalans et les Génois y faisaient du commerce. Les Génois y possédaient des fondouks. Leur activité commerciale perdura florissante après l'occupation de la ville par les Portugais. L'activité commerciale des Génois reste florissante après l'occupation de la ville par les Portugais. Après leur retrait devant le Sultan mérinide Abd al-Hak, le wattaside Mohamed al-Cheihk s'y installe et y fonde l'émirat wattaside de Habt entre 1465-1471 jusqu'à l'occupation portugaise. Le 24 août 1471, sous le règne du roi Alphonse V, les Portugais prennent Asilah. Ils y construisent une place forte avec un donjon et une vaste enceinte. En août 1550, le roi Jean III la fait évacuer et, en 1577, elle est réoccupée par le roi Sébastien. En 1592, le roi d'Espagne et du Portugal, Philippe II, restitue la ville au Sultan Saadien al-Mansur al-Dahbi. Les Portugais, après leur colonisation de la ville, ont entamé la construction d'une forte citadelle comportant neuf Borjs. Le bastion de la Cuirasse, plus connu sous le Borj de Krikia, est classé patrimoine historique par l'UNESCO. Le site dispose d'un lieu stratégique au Nord des célèbres «Grottes des Pigeons». Au XVIIe siècle, Ghaylan, chef de la résistance au nord-ouest s'installe à Asilah. Il organise son mouvement de résistance contre les Portugais, puis contre les Anglais de Tanger et enfin les Espagnols à Larache. En 1829, Asilah est attaquée par la floue autrichienne et de nouveau par les Espagnols en 1860 lors de la guerre de Tétouan. En 1905, le nom d'Asilah revient au devant de la scène : le chef tribal Ahmed Raïssouni nommé gouverneur du Fahs par le Sultan Moulay Hafid, puis gouverneur du Pays Jbala, fait édifier le magnifique Palais, «Ksar Raïssouni», aujourd'hui considéré comme un chef-d'œuvre de l'architecture andalouse. L'ancienne médina d'Asilah est classée patrimoine historique par ses multiples monuments. Ses principales composantes urbaines sont les fortifications d'origine islamique et portugaise (murailles, bastions et portes). Ses remparts portugais ont été édifiés au XVème siècle. La porte la plus ancienne est Bab El Homar qui se présente sous forme d'une porte-bastion. Son nom lui vient de son emplacement stratégique en face de la région de «Lhomar» qui fût le lieu de batailles historiques contre l'invasion portugaise. Asilah n'a gardé aucun des vestiges de la Kasbah bâtie par Al-Qasim Ibn Idris et Mousa Ibna Abi Al-Afiya au IXe et Xe siècles. Par ailleurs, elle présente un travail de fortification énorme initié sous la direction de Diego Boytac, architecte miliaire principal de la couronne portugaise au XVIème siècle. Un rempart imposant, en forme de parallélogramme, encercle la médina et s'étend sur une superficie de 7 hectares. Il est percé de cinq portes qui datent d'époques différentes. Parmi les bastions et les tours les plus spectaculaires figurent la Coraça (Borj al-Bahr) et la Torre de Menagem (Borj al-Kamra). La première, construite entre 1508 et 1516, servait à suivre l'arrivée et le départ de l'approvisionnement et des renforts. La seconde, tour principale du rempart, fut construite en 1509 et reproduite sur une gravure très célèbre d'Asilah au XVIème siècle. Ses caractéristiques architecturales renvoient au style de l'architecte Boyac. Bataille d'Oued El Makhazine : Une glorieuse épopée marocaine De par sa position stratégique et ses ressources naturelles, le Maroc a été, durant son histoire, au centre des convoitises étrangères. En février 1578, le Roi portugais Don Sebastien exprima sa détermination d'envahir le Maroc. Cette volonté fut concrètement traduite par la campagne qu'il mena, lui-même, après avoir reçu un appui militaire terrestre et maritime du Roi d'Espagne, Philippe II, et le soutien de plusieurs pays européens. Le 25 juin 1578, les forces portugaises embarquent de Lisbonne à bord de 1.200 bateaux. Informé de cette campagne depuis Fès, le Sultan Abdelmalek Saâdi décida de conduire lui-même son armée à Ksar El Kébir. En Août 1578, l'armée marocaine commandée par le Sultan Abdelmalek Saâdi livre bataille aux Portugais sur la rive gauche d'Oued El Makhazen. Le Sultan incite Don Sebastien à avancer jusqu'à Loukous (dans la région de Souakene) en vue de l'isoler de sa flotte maritime qui constituait la source de ravitaillement de ses troupes en armes et en munitions. Don Sebastien tomba dans le piège et donna son ordre de marcher sur Ksar El Kébir et de traverser Oued El Makhazen. La bataille s'est soldée par la mort de Don Sebastien et de son allié Mohamed El Moutaouakil, ainsi que du Sultan Abdelmalek Saâdi décédé des suites d'une maladie. A la demande portugaise, Ahmed Mansour Eddahbi, proclamé alors Sultan, ordonne le rapatriement de la dépouille du défunt roi aux siens. Don Sebastien, n'ayant pas de successeur, le Portugal fut annexé par l'Espagne de Philippe II. La victoire historique des Marocains a jugulé les visées expansionnistes de l'armée portugaise et a permis au Maroc de renforcer sa position militaire aussi bien en Afrique qu'en Méditerranée. Le Maroc commémore cette année le 430ème anniversaire de la bataille d'Oued El Makhazine. Si l'engagement à défendre leur intégrité territoriale et identitaire a encouragé les Marocains à mener cette mémorable bataille, il faut rappeler que ces motifs sont les mêmes qui motivent aujourd'hui leur implication dans l'instauration du dialogue entre civilisations et dans la contribution à la paix dans le monde.