Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la fièvre hémorragique Ebola a fait 7.842 morts sur un total de 20.081 contaminations recensées dans les trois pays les plus touchés d'Afrique de l'Ouest. Il y a eu à ce jour 2.732 cas mortels en Sierra Leone, 3.413 décès au Liberia et 1.697 en Guinée, selon les derniers chiffres de l'OMS. Le taux de létalité dans les trois pays les plus affectés reste élevé à près de 70 pc, alors que chez les patients hospitalisés, ce même taux n'est que de 60 pc. Au Mali, dernier pays touché par le virus, on a recensé au total de six morts sur huit cas enregistrés, parmi eux sept ont été confirmés, ajoute l'OMS qui fait état d'au moins 7.842 décès dans le monde entier. Ebola, l'un des virus les plus dangereux pour l'homme à ce jour, a également touché le personnel médical. Jusqu'à présent, plus de 660 membres de ce personnel ont été infectés et 366 en sont morts. Dans le même contexte, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) s'est déclarée prête à financer la distribution à grande échelle d'un vaccin contre le virus Ebola dans les pays les plus affectés. Cette organisation, qui œuvre pour la généralisation de vaccins dans les pays pauvres, s'engage à mobiliser 300 millions de dollars pour un vaccin anti-Ebola et 90 millions de dollars en appui à la lutte contre l'épidémie dans les pays les plus affectés. Deux vaccins en phase d'expérimentation clinique ont été jugés prometteurs par l'OMS qui en supervise actuellement les essais. Il s'agit du VSV-ZEBOV mis au point au Canada sous licence de la firme américaine NewLink Genetics, ainsi que ChAd3 fabriqué par un laboratoire anglais. Dans ce cadre, le groupe pharmaceutique suisse Roche a obtenu de l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) une autorisation d'urgence pour un test rapide de dépistage du virus Ebola. Ce procédé de dépistage de cette maladie dévastatrice dans des échantillons de sang peut donner une réponse dans les trois heures. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l'épidémie actuelle.